Lettre de la Société des Amis du musée de Groix

------------------------------------------------------------------------------------------------- 17 février 2012

Le musée de Groix est un des 1 315 musées de France

retour


Le récolement des collections du musée
chantier laborieux mais aussi précieux outil de travail

Le récolement décennal avait été inscrit dans la loi sur les musées en premier lieu pour des préoccupations de sécurité, afin de pouvoir vérifier tous les 10 ans que toutes les collections des musées, exposées mais aussi en réserve, soient toujours à leur place.

L’hiver est pour le personnel du musée la période la plus adaptée pour travailler à ce chantier.

Cependant, cette vérification systématique des collections, en équipe, accompagnée pour chaque objet d’un formulaire de 4 pages rempli par la conservatrice, est aussi un précieux outil de travail :

-    Il permet la mise à jour des registres d’inventaire scientifique raisonné des collections, dans les cas où des objets n’ont pas encore été inventoriés, ou dans les cas où des compléments sont à apporter à l’inventaire existant.

-     Il permet le marquage des objets qui sont déjà inventoriés mais dont le marquage aurait été oublié ou aurait disparu.  Le repérage de ce type d’objet dans les inventaires est long et laborieux, justement en l’absence de numéro visible sur l’objet, et se fait en équipe, avec l’aide de Guillaume et d’Emilie, mais ultimement, les objets sont repérés et désormais marqués.

-      Le repérage de l’emplacement de chaque objet est désormais scrupuleusement noté sur la fiche de récolement, ce qui facilitera la gestion des collections.

-      Vital pour l’avenir, l’état de chaque objet est décrit par la conservatrice. En effet, dans l’attente de moyens pour engager certaines opérations de conservation préventive ou de restauration, les fiches de récolement constituent progressivement un constat d’état général des collections qui permettra des programmations pluri-annuelles d’entretien et de conservation préventive, ainsi que, dans certains cas, de restauration des collections, particulièrement indispensables quand le projet de rénovation du musée pourra aboutir.

-       Désormais, durant ce récolement, chaque objet est photographié par Emilie, sa photographie numérotée et sauvegardée avec sa légende sur support numérique. Cette couverture photographique systématique en train de se constituer est précieuse à la fois pour la documentation du musée, et en cas de vol.

-       Le récolement est aussi, dans les salles d’exposition permanente du musée, l’occasion de refaire les cartels des objets. En effet, ceux-ci, à l’origine imprimés sur des papiers de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel selon les espaces, étaient souvent considérés comme peu lisibles par le public. Depuis, une expérience d’unification plus sobre sur papier à fond gris clair a permis un peu plus de lisibilité, mais pas encore suffisamment pour ceux des visiteurs dont la vue n’est pas très bonne. Désormais, les nouveaux cartels sont ré-imprimés par Emilie en caractères d’un format plus grand, et sur fond blanc, afin d’être lisibles par un plus large public, en attendant de pouvoir, dans le cadre d’une rénovation du musée, prendre réellement en compte également les handicapés. De plus, pour la première fois, chaque cartel, outre les explications pour le public, comporte en plus petits caractères le numéro d’inventaire de l’objet, afin de faciliter les vérifications par le musée. Une mise à jour du contenu des cartels est également parfois opérée, si nécessaire.

-       A l’avenir, il est espéré de pouvoir aussi numériser ce récolement, et à plus long terme l’inventaire des collections, grâce au logiciel File-Maker Pro.

Grâce à l’aide des services techniques municipaux, le récolement a pu démarrer par les vitrines du musée, peu fonctionnelles et dont l’intérieur est difficile d’accès, en profitant de certains jours de fermeture au public, avec dépose des vitres le matin et repose en fin d’après-midi, ce qui permet non seulement le travail de récolement, mais aussi l’opération hivernale de nettoyage annuel des vitrines qui a pu ainsi reprendre après l’interruption de ces dernières années.

Le travail est loin d’être terminé, puisque des milliers d’objets, oeuvres et documents sont encore à récoler ... Un travail de fond qui prend du temps mais qui est indispensable à plusieurs titres et qui aide à préparer l’avenir !


Cliché © CLG


Fin Novembre, les élèves bretonnants de CE2 CM1 et CM2 de l'école Saint Michel de Carnac, accompagnés de leur enseignante Gwénaëlle Le Mentec, ont découvert le musée et la maison de Kerlard, en langue bretonne.

- - --- G

A la recherche de LOUIS MERY

Deux pages de croquis ( qui pourraient provenir d’un fonds d’atelier) ont fait l’objet récemment d’un dépôt avec promesse de don au musée par M. Rio-Noël.

 

 

L’une de ces pages, datée du 11 août 1921, probablement décollée d’un album, montre des sardinières à Lorient et l’embarquement des veaux pour Groix, tandis que la deuxième est intitulée « Etude du débarquement du thon – Ile de Groix".

Ces scènes, bien qu’à peine esquissées, sont très vivantes et bien caractéristiques.

 

L’écomusée de l’île de Groix fait actuellement des recherches pour rassembler de la documentation sur un séjour dans le Morbihan de l’artiste Louis Méry ( 1877-1967), originaire de Beauvais, où il a réalisé plusieurs peintures, et auteur de ces croquis, afin de mieux connaître leur contexte, et les circonstances dans lesquelles Louis Méry a pu venir à Groix.

 


AVIS

Durant des années, des manutentionnaires de l'Hôtel des Ventes de Drouot, appelés « Cols Rouges » ou « Savoyards » chargés du transport des objets du lieu d'enlèvement au lieu de stockage en vue d'enchères publiques, ont volé des objets d'art pour se livrer à un trafic.

Une quantité considérable de ces oeuvres et objets volés a été retrouvés par la police nationale lors de perquisitions, et celle-ci en cherche désormais les propriétaires. Dans ce but elle a créé un site internet où il est possible de consulter jusqu'au 28 Février 2012 les 6000 photographies réalisées sur ces objets pour identification, et elle recherche la diffusion la plus large possible des coordonnées de ce site, afin de pouvoir atteindre les personnes ayant confié la manutention d'une succession , directement ou par l'intermédiaire d'un notaire ou commissaire priseur, soit à Paris, soit en province, à l' UCHV, Union des Commissionnaires de l'Hôtel des Ventes.

Http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/rovspecial.asp.

 

 

- - - - --- --- -- - Solution du jeu de l' objet insolite de la lettre n° 16

Il s’agit d’un berceau centenaire celui de la dernière génération
d’armateurs de la famille Romieux


- Cliché © CLG

Il s’agit d’un dépôt avec promesse de don effectué par Mme Marie-Claude Derrien-Romieux, à l’occasion des recherches menées par la conservatrice sur les 300 femmes armateurs de Groix, en vue d’une exposition, suite aux travaux de Michel Perrin qui démontra l’importance de ce sujet à travers les archives inédites des déclarations de propriété ( l’île de Groix est le seul site en Bretagne où l’on trouvait 21% de femmes armateurs).

Ce beau berceau en bois sculpté et tourné a été acheté en 1910 pour la naissance de son fils Paul par Marie Romieux-Noël junior ( 1882-1968), qui était l’épouse d’Adolphe Romieux.


Cliché © CLG

Il a été fabriqué par la maison Goanvic-Boëdec de Lorient « Au sculpteur breton », qui employait jadis jusqu’à plus de 70 menuisiers, tourneurs et sculpteurs, et qui avait son siège au 33 rue du Morbihan. Il semblerait que ce serait aussi cette maison Goanvic-Boëdec qui aurait fabriqué les deux premières statues, en costume régional et en chêne polychrome, du pont du Bonhomme en 1905.

- -

 

Marie Romieux-Noël junior était co-armateur de 8 thoniers ( Barque de Saint-Pierre, Adolphe-Henri, Joseph Yvon, Potr’Piwisi, Rafale, Amiral Serre, Jeune Emilienne, Paul et Annie). Le berceau qu’elle avait acheté en juillet 1910 était assorti à une grande partie du reste du mobilier de la famille, également fourni par la maison Goanvic-Boëdec. Il a servi à la dernière génération d’armateurs de la famille Romieux, d’abord Paul
( 1910-1972), puis Annie ( 1911-2005), Henri ( 1912-1980), Adolphe ( 1914-2000), qui, tout en exerçant une profession dans le domaine médical, ont été co-armateurs du dundée Potr’Piwisi, ainsi qu’à Charles, Maryvonne, André et Jean, morts en bas âge. Ce berceau, en attendant de pouvoir procéder à une rénovation du parcours muséographique prenant davantage en compte l’histoire de toute la société groisillonne gravitant autour du thon, est présenté dans la première salle au R-C de l’écomusée, au sein de l’espace sur l’ habitat et le cadre de vie.

Le musée accueillera avec plaisir tous les souvenirs et documentations complémentaires sur l’histoire de la maison Goanvic-Boëdec d’où provient ce berceau, bien connue autrefois des habitants du Pays de Lorient, afin de compléter le dossier de l’objet.


J
eu : L' objet insolite

De quel objet s'agit-il ?

Cliché © CLG

Témoignage direct en vidéo

 

A l'occasion du projet
«Une culture en partage: hommage aux donateurs » mené avec les élèves du collège St Tudy, en 2009.

 

 

 

 

 

 

La chaise, l'horloge et le ballon du Kreiz-er-Mor
choisie par les collégiens

© CLG
Cliquer sur le lien ou sur la photo

Témoignages directs précédents

Marius Le Bulze raconte sa vie de mousse
Les biscuits de mer par Jacqueline Cabanel-Thoraval
La bouée culotte du Kreiz er Mor
cliquer
http://www.dailymotion.com/video/xcja6x_biscuits-de-mer-présentés-aux-élève_webcam



Ouvrages à découvrir

 

Le numéro 21 des Cahiers du Pays de Ploemeur vient de sortir.

Il comporte un dossier de 13 pages très illustré rédigé par le généalogiste Alain Terrasse sur l'histoire de la  famille Romieux, à Ploemeur et à Groix, presses, conserveries, armement ponté ( reprenant dans ce domaine les recherches de Michel Perrin), magasins à vin en gros …

Certaines oeuvres des collections du musée y sont publiées, comme le Narval dans la tempête de Paul-Emile Pajot, ou la presse de Port-Melin ...

 

 

Alain Chazette est né à Paris en 1965, historien autodidacte passionné par le patrimopine fortifié de France et particulièrement par les fortification du XXème siècle (ligne Maginot, Mur de l'Atlantique etc);Auteur d'une quarantaine d'ouvrages spécialisés, il parcourt le littoral à la recherche de ces fortifications modernes pour les étudier et les photographier. Il est responsable des éditions Histoire et fortifications.

 

Jacques Tomine est né à Paris en 1946, historien autodidacte, se passionne depuis 1961 pour l'histoire de la seconde guerre mondiale, puis étudie plus particulièrement l'histoire du débarquement de juin 1944 et se spécialise en 1980 sur un sujet peu étudié à l'époque:le Mur de l'Atlantique. Depuis son départ en retraite, a écrit deux livres: Le Mur de l'Atlantique à Belle-Ile en mer en 2007 et Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île dans la presqu'île de Quiberon en 2009.

Les deux co-auteurs coopèrent ensemble depuis 1990 aux recherches dans les archives et aux explorations sur le terrain, mettant en commun photos, documents et témoignages, contribuant à la conservation de quelques ouvrages faisant désormais partie du patrimoine historique des régions côtières.

 

Les incroyables échanges

de Luc Braeuer, 40 ans, est avec son frère Marc le co-créateur du Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer
(www.grand-blockhaus.com) présentant les événements majeurs qui se sont déroulés dans la région de Saint- Nazaire de 1939 à 1945.

Il a publié quatorze ouvrages historiques sur ce secteur et celui de Lorient.

Grâce à l'action courageuse du responsable de la Croix Rouge Américaine Andrew Hogdges, qui a traversé 15 fois les lignes allemandes des Poches de Lorient et de Saint-Nazaire, 149 prisonniers alliés vont retrouver la liberté pendant l'hiver 1944. Ces échanges de combattants négociés localement entre les autorités allemandes et américaines sont un évènement unique de la Seconde Guerre mondiale. De longues recherches ont été nécessaires pour retrouver les témoins de cette aventure. Plus de 20 Américains, Britanniques et Français vous font partager leurs émouvants souvenirs : récits sur leur captivité, leurs tentatives d'évasion, leurs espoirs et leur joie lorsqu'ils apprennent leur future libération. Les rapports de ces prisonniers fantassins, tankistes, aviateurs et membres des forces spéciales apportent également un éclairage inédit sur les conditions de vie et l'organisation de ces Poches de l'Atlantique. Des photographies prises aujourd'hui sur les lieux de ces événements, du Magouer à Etel, des îles de Houat et de Groix jusqu'à Pornic, complètent cette exceptionnelle histoire humaine. Un ouvrage illustré par 230 photos, plans et documents.

Pour commande voir site : http://www.grand-blockhaus.com/lb.asp

     
  Denis Biget, dans son bel album riche en illustrations et superbement présenté par Liv'édition, retrace non seulement l'histoire mais aussi la vie des écoles de pêche et EAM. Bien entendu, il n'oublie pas l'école de pêche de Groix, la toute première à ouvrir, le 16 mai 1895, d'abord dans deux salles prêtées par l'école communale avant de s'établir à Port-Lay. Il transcrit aussi les souvenirs de certains anciens auprès desquels il avait enquêté, comme Théophile Tonnerre, ou le premier directeur adjoint d'EAM, Jean Gaillon, qui après avoir navigué au commerce s'est trouvé affecté à l'EAM de Groix en 1942 et y aménagea des ateliers avec les moyens de l'époque ( en volant du ciment à l'occupant) ...

-
© Association recherche hisorique Bretagne 14-18

---

Ouvrage de 446 pages (21x29,5) avec iconographie, glossaire, index géographique et riche bibliographie historique.


25 € + 5,50 € de port. - Commander à Bretagne 14-18, Bel Horizon, 22330, Plessala. 02-96-26-12-10


rene.mi.richard@wanadoo.fr

 
     

Les élèves du collège St Tudy vous proposent un album photo des portraits qu'ils ont réalisés lors de l'atelier mené à l’écomusée de Groix l'écomusée.

Une série de 11 portraits de donateurs.

En vente 5 euros au collège St Tudy ou auprès de cath.legoff@hotmail.fr

 
     

Lexique bilingue illustré dont la base de départ est une recherche faite par le poète Jean-Pierre Calloch ( 1888-1917) à partir de 1906, et tout particulièrement en août 1913.

A l’occasion d’un travail collectif coordonné par M. l’Abbé Pierre Guillemot, autorité reconnue en matière de breton de Groix et Sylvie San Quirce, conservateur de musée, cette recherche a été enrichie et complétée avec des Groisillons bretonnants: Fidèle Tonnerre, Fernand Le Grel, Joseph Bidoc, Camille Paulichet.

En vente 18 € chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix - Frais d'envoi par La Poste 3,15 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

 
   

« L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France » de Denis Biget, docteur en ethnologie, conseiller principal d'éducation, chargé de cours à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest) et chercheur associé au CRBC (FRE 3055 du CNRS).

L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France ( 1895- 2007 )

 

4ème de couverture

Bien que les marins pêcheurs aient depuis longtemps acquis des savoirs et développé des techniques spécifiques, c'est en 1895 que sont créées les premières écoles d'enseignement professionnel des pêches maritimes dans le but d'apprendre aux pêcheurs à mieux exploiter les fonds marins mais aussi pour les faire entrer dans l'économie moderne et les nouvelles organisations de la profession. Les anciens savoirs et anciennes pratiques jugées archaïques devront laisser la place à la technologie de pointe et à un enseignement adapté.

En retraçant l'histoire de cet enseignement, l'auteur montre que l'école de pêche, comme tout système scolaire, est le produit d'un contexte social, économique et idéologique qui est parfois éloigné de simples considérations pédagogiques. Par ailleurs, l'interrogation demeure de savoir si le métier peut s'apprendre à l'école de pêche ou aujourd'hui, au Lycée professionnel maritime ou s'il s'apprend pour l'essentiel en mer, sur le bateau. Enseignants et pêcheurs se renvoient sans cesse l'interrogation sans vraiment donner de réponse.

Cette analyse historique et sociologique pose un certain nombre de questions à l'organisation de l'enseignement maritime d'hier comme d 'aujourd'hui et se veut une contribution à une anthropologie historique des populations littorales.

Il est disponible à la Librairie principale - île de Groix - au prix de 29 euros

 

Ouvrages disponibles auprès de la SAMG dont l'email est : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

© Musée de Groix

«Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île de Quiberon » et tout particulièrement la batterie du Bégo, la troisième dans l'ordre d'importance sur l'ensemble du Mur de l'Atlantique en France, et qui participait, comme les fameuses batteries du Grognon, au réseau des défenses de la base sous-marine de Lorient, est édité par un chercheur qui depuis plus de 20 ans travaille dans les archives françaises et allemandes. Il a publié également «Les fortifications du Mur de l'Atlantique à Belle-Ile ».

En vente 20 €- chèque à l'ordre de Jacques Tomine

" La Mer pour Mémoire" édité par Buhez, l'association des musées de société en Bretagne, sous la direction de Michel Lhour et Elisabeth Veyrat, archéologues de la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines, son propos est de retracer toute une histoire maritime du Grand Ouest atlantique, construction navale, vie à bord, réseaux économiques et guerre sur mer à travers 40 ans de recherches sous-marines .

En vente 30 € - chèque à l'ordre de Buhez

© Amis du Musée des Sables d'Olonne

Un bel album, numéro spécial de la revue 303, intitulé « Paul-Emile Pajot / Le Journal », publie sous une superbe présentation les plus belles pages de ce journal, où les Groisillons ne sont pas oubliés, comme par exemple les rescapés du Saint-Antoine de Padoue, ou les contacts pris par Pajot lors de son passage à Groix en 1901, en particulier avec son ami le peintre Jean Tonnerre, l'ensemble suivi par les articles de divers auteurs, dont Sylvie San Quirce, conservateur du musée de l'île.

24 € ( prix spécial pour les Groisillons)
chèque à l'ordre de l'association des Amis du musée des Sables d'Olonne.

Société des Amis du Musée de Groix - 4, Rue Jean-Pierre Calloch - 56590 GROIX

amisdumuseedegroix@hotmail.fr

retour

 

SAMG - Vendredi 17 février 2012