Lettre de la Société des Amis du musée de Groix

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Le musée de Groix est un des 1 310 musées de France

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Samedi 14 Mai 2011 Nuit des Musées à 20h 30

Projection conférence par l'historien MICHEL PERRIN

« Les 300 femmes armateurs de l'île de Groix »

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Joséphine Noël (1853-1934), huile sur toile, 1892, par Louis-Marie Le Leuxhe.
Elle fut co-armateur  de nombreux bateaux de 1902 à 1932, ainsi que son frère Charles Noël, sa belle-soeur Joséphine Noël-Romieux, ainsi que Joséphine Romieux, belle soeur de Charles Noël et gérante de l’usine où se trouve actuellement le musée, dans le cadre d’une dynastie de plusieurs générations d’armateurs.

L’originalité et la modernité du spectaculaire essor de la flotte pontée de l’île de Groix, premier port d’armement thonier français de 1870 à la fin des années 1930, tient en partie à une exceptionnelle proportion ( 21%) de femmes armateurs : près de 300 d’après les sources disponibles,  toutes les femmes possédant quelques avoirs les investissant dans les bateaux, à travers les innombrables sociétés de petits armateurs qui ont permis le dynamisme de l’épopée thonière.
C’est leur rôle et leur diversité sociale, depuis l’époque des chaloupes pontées jusqu’à la fin des thoniers à voile, qu’elles appartiennent à de véritables dynasties d’armateurs-négociants-conserveurs ou qu’elles soient agricultrices, bouchères, charcutières, boulangères, propriétaires de bistrots-épiceries-ship-chandlers, mareyeuses, repasseuses ou même sage-femme ... ainsi que leur répartition géographique sur toute l’île, qui vont être retracés par Michel Perrin.

© M. Perrin

Michel Perrin, docteur en chirurgie dentaire, a ensuite exercé comme professeur diplômé de langue bretonne, et a passé une maîtrise et un DEA en histoire des sociétés littorales. Il a traité dans plusieurs conférences les thèmes de la pêche et du cabotage en Bretagne Sud, a rédigé divers articles pour des revues d’histoire, nationales ( Chronique d’Histoire Maritime, Revue d’Histoire Maritime) ou locales ( les plus récents étant parus dans les Cahiers de Ploemeur, de Port-Louis, tout dernièrement Hatoup ...), tandis qu’il a également fourni des textes pour des catalogues  d’exposition ( « L’Ile d’Yeu, des peintres et des marins », en 2007, « Paul-Emile Pajot en son temps », en 2009 ... Cette conférence s’accompagnera d’une projection de certains résultats de ses recherches, mais aussi d’exemples de la collecte opérée par l’écomusée sur le sujet, à travers de nombreux  portraits et objets de la vie quotidienne, allant du grand registre de comptes de Marie-Madeleine Romieux Noël  à l’imposante « grecque »  peinte d’un café-ship-chandler de Locmaria tenu par deux soeurs armateurs, qui y recevaient les équipages travaillant à l’espalmage des dundées, ainsi que des exemples du travail de la brodeuse Joséphine Davigo qui elle aussi avait des parts dans les thoniers ...


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Théonille Kersaho ( 1857-1944), bouchère, co-armateur de 6 bateaux de 1906 à 1932 : l’Eugène-Charles, le Montcalm, le Joseph et Marie, le Calypso, le Charles-Maurice, l’Angélus du Soir.

 

 

 

 

La « grecque » ( cafetière) du Café du Port, à Locmaria, tenu de 1930 à 1963 par deux soeurs, Angélique Le Grel et Madeleine Godin, qui étaient également co-armateurs de 1923 à 1935 du dundée « Titi » construit en 1908 à Camaret. Les dimensions imposantes de cette grecque s’expliquent par son usage pour les nombreux équipages de thoniers qui avaient un compte dans cet établissement et venaient s’y abreuver lors des espalmages dans la baie de Locmaria.

Le Café du Port jouait aussi le rôle de chip-chandler, vendant de la peinture, du coaltar, du suif, etc ... pour la toilette de ces bateaux.

Dépôt Thierry Le Grel, Locmaria.
Coll. Ecomusée de Groix.

Le vendredi 29 Avril à Pont Aven
En mémoire des DEUX ANGES et du réseau CND du Colonel REMY

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La Société des Amis du Musée de Groix en partenariat avec le club Grand Large avait déjà eu l’occasion de proposer au public une conférence-projection sur le thème du chalutier Les deux Ange(s) et l’opération Marie-Louise, donnée par Sylvie San Quirce, conservateur de musée, le 15 avril 2009, en présence d’une salle comble de plus de 120 personnes et des descendants des marins des Deux Anges Paul Bihan et Gaston Guillaume ( parmi lesquels des enfants  de Paul Bihan, Jacques Bihan et Marie-Paule Puillon, et la fille de Gaston Guillaume, Marthe Guillaume-Even, tous trois membres du conseil d’administration de la SAMG).

C’est au tour de la mairie de Pont-Aven, consciente de l’importance historique de ces liaisons clandestines, de mettre en valeur le réseau CND ( Confrérie Notre Dame de Castille, le plus grand et le plus ancien des réseaux de renseignements affiliés au BCRA du colonel Passy à Londres) lors du vernissage, le 29 avril,  d’une exposition proposée par le fils du colonel Rémy, ainsi que d’une cérémonie le 8 mai au matin.

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© famille Lomenech

En effet, la modeste barque sardinière Les Deux Anges, de 8m de long, ( achetée grâce à la logistique d’Alphonse Tanguy de Lorient dit Alex, pilier du réseau), qui, depuis Pont-Aven, partait aux Glenan sous prétexte de pêcher au chalut, a permis non seulement de sauver la femme et les enfants du colonel Rémy, poursuivis par la Gestapo, mais aussi de passer en Angleterre dès juin 1942 lors de l’opération Marie-Louise, les plans complets du Mur de l’Atlantique en Normandie, de Cherbourg à Honfleur, ses fortifications, ses champs de mines,  et son artillerie avec le calibre prévu pour les canons,  ainsi que, lors d’environ 16 opérations ultérieures, en 1942-43, de passer nombre d’autres documents importants, des fonds pour financer la Résistance, et des personnages de premier plan, comme le député Fernand Grenier, évadé de prison, qui contribua à rallier le parti communiste à la France Libre. Des chalutiers  affrétés par la Royal Navy, maquillés chaque fois d’une manière différente, venaient aux rendez-vous récupérer leur précieuse cargaison.

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© famille Lomenech

Les familles du colonel Rémy, de Daniel Lomenech, de Paul Bihan et de Gaston Guillaume, avaient donc été invitées en ces circonstances, en souvenir de l’un des réseaux clandestins les plus productifs en renseignements de premier plan, et tout particulièrement de la liaison maritime régulière depuis Pont-Aven décidée en mars 1942 à Londres à l’occasion d’une première rencontre entre d’une part Steven Mackenzie et Daniel Lomenech de Pont-Aven ( détaché par les FNFL comme second lieutenant auprès de la Royal Navy), qui représentaient la section Slocum ( flottille secrète de l’Helford River), et le colonel Rémy arrivé par Lysander. Ce jour là, le colonel Rémy, d’après les souvenirs de Mackenzie rapportés par Sir Brooks Richards, avait emporté la décision de choisir la côte Ouest de Bretagne comme point de rendez-vous, en déclarant « J’ai la possibilité d’un bateau de pêche. A bord, j’aurai l’équipage le meilleur »...

 

La vente du HATOUP n°2 consacré

aux Régates et aux reines de Groix

a reçu un enthousiasme tel que le stock a vite été épuisé.

Que tous ceux qui nous ont soutenus soient ici remerciés !

Jeudi 5 Mai visite guidée pour les jeunes de l'aumônerie St Christophe de Lorient

Un nouveau jeu de piste créé par l'écomusée sur la partie ouest de l'île

En 2010, l’écomusée avait déjà créé et expérimenté avec les jeunes de l’aumônerie St Christophe de Lorient un jeu de piste sur la partie est de l’île, de Locmaria à la Pointe des Chats.

- - - - -- ---- - Clichés © CLG

En 2011, un autre jeu de piste a été créé, toujours en concertation avec l’aumônerie St-Joseph, cette fois sur un secteur de la partie ouest. Comme pour le précédent, il s’agit d’un jeu où les participants ne peuvent trouver les bonnes réponses sur chaque site qu’après avoir été suffisamment attentifs à la visite guidée du musée.

Durant leur séjour du 3 au 5 mai sur l’île, 21 adolescents, encadrés par les Frères de la communauté de Saint Jean, ont donc visité le musée, dès leur arrivée, puis le lendemain sont partis à pied à Kerlard et ont passé une grande partie de la journée, armés de boussoles,  sur un jeu de piste qui leur avait été préparé sur le village de Kerlard et ses alentours ( divers mégalithes, fontaine et lavoirs, sillons fossiles, camp gaulois de Kervédan ...).

Certains d’entre eux avaient déjà participé au jeu de piste de l’année précédente, et ont montré lors de leur visite du musée qu’ils avaient déjà beaucoup retenu ...

Le musée espère avoir par la suite d’autres occasions de proposer ce jeu mettant en évidence le lien entre ses collections et le patrimoine sur le terrain, car la pratique de la randonnée a désormais le vent en poupe !

Cliché © CLG

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- - - - - - Solution du jeu de l' objet insolite de la lettre n° 14

C'est la perle de la sépulture de Port Mélite

Dépôt du laboratoire Archéosciences de l'UMR CReAAH de l'université de Rennes 1

--------- Clichés © CLG

 

UNE DAME DE L’ÂGE DU BRONZE ... TOUJOURS EN FORME !


Clichés © CLG

Dépôt du laboratoire Archéosciences de l'UMR CReAAH de l'université de Rennes 1

C’est un voyage en Ecosse que fait actuellement une mâchoire du squelette de Port-Mélite présenté au musée: en effet, celui-ci est le mieux conservé parmi les sépultures trouvées en Bretagne associées à des perles, et tout particulièrement d’origine britannique …

-- - - - -- - - - - - --- - -- Clichés © CLG

Cet état de conservation va permettre de nouvelles analyses plus précises et avec des techniques plus modernes que celles effectuées à la suite de la fouille de la tombe par l’archéologue Charles Tanguy Le Roux, après l’annonce de la découverte en 1969 du squelette en position foetale dans une sépulture à coffre
( l’alerte avait été donnée à l’époque par MM. Pin et Bertrand de la Société lorientaise d’archéologie, apparemment à temps avant que la dernière perle de la parure ne disparaisse ...).

En effet, la datation au radiocarbone de 1700 ans avant JC comportait une trop grande marge d’erreur, bien qu’utilisant déjà des techniques modernes pour l’époque, à l’occasion d’une collaboration entre les archéologues de l’université de Rennes et leurs collègues britanniques. Mais déjà Mr Warren de l’université de Bradford, qui avait procédé à une analyse de la perle par activation neutronique,  avait remarqué et communiqué au professeur Giot que c’était la seule perle segmentée qu’il avait pu examiner dont les pourcentages respectifs de cuivre et d’étain étaient semblables à ceux des perles de faïence trouvées dans les îles britanniques.

Une fois les prélèvements effectués ( la mâchoire sera de retour au musée pour l’été), ils sont analysés grâce à des financements sur 2011 et 2012 lié un programme d’étude du Bronze ancien piloté par le National Museum of Scotland.

 

Clichés © CLG

Les nouvelles analyses au radiocarbone sont destinées à contribuer à affiner la chronologie de l’âge du Bronze ancien, et à préciser les relations transmanche entre la Bretagne et les îles britanniques.

Les premiers résultats montrent désormais une tranche chronologique plus ancienne, avec une possibilité à 68% de datation entre 1900 et 1770 av. JC, et une probabilité à 95,8% de datation entre 1940 et 1740 av. JC.

Des analyses isotopiques seront également pratiquées bientôt, sur une dent de la mâchoire, afin de déterminer l’origine de cette jeune femme d’une trentaine d’années, mais il est probable que ce soit la perle qui ait voyagé jusqu’à l’île de Groix plutôt qu’elle ...

Le sujet de ces rapports transmanche semble au demeurant de plus en plus en vogue chez les archéologues, y compris pour des périodes plus anciennes que l’âge du Bronze, puisqu’en avril a eu lieu en Angleterre un colloque sur les relations entre les îles britanniques et la France au néolithique, qui concerne, entre autres, les relations entre la Bretagne et l’Ecosse durant cette période.

La petite-fille d'Andrew Gerow Hodges termine un mémoire sur les prisonniers de Fort-Surville

Clichés © CLG

Trois étudiantes américaines, Jane Latham-Hodges et ses soeurs, sont venues passer quelques jours à Groix dans le cadre d’un voyage de recherches pour compléter un mémoire que prépare Jane sur les prisonniers de Fort-Surville durant la poche de Lorient, et tout particulièrement, bien sûr, les prisonniers américains échangés par son grand-père, Andrew Gerow Hodges, représentant de la Croix Rouge, contre des prisonniers allemands à Etel, le 16 novembre 1944.

Elles ont été mises en relation par la conservatrice avec divers témoins de cette époque, qu’elles ont enregistrés, et elles ont aussi visité les lieux liés au séjour de ces prisonniers, Fort-Surville, la chapelle de Locmaria ...

 

Bientôt de retour en Alabama pour participer à l’aide aux victimes des tornades

Jane termine actuellement son mémoire et ses examens en Virginie, et reviendra retrouver sa famille à Birmingham en Alabama pour les vacances, qu’elle prévoit de passer à aider les personnes en difficulté à la suite des 22 tornades qui ont ravagé la région le mercredi 27 avril. La Croix Rouge avec l’aide de ses donateurs a déjà paré au plus urgent, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous savons également, par un vieil ami d’Andrew Gerow Hodges, qu’à la Samford University, à Birmingham, avec laquelle le musée a eu des échanges par le passé, à l’occasion de la réalisation de films, les installations sportives servent actuellement d’abri aux familles rescapées, ainsi que les églises ...

Témoignage direct en vidéo

 

 

 

 

 

-- Nous regretterons tous Pierrot Salahun, pour sa gentillesse, son intelligence, son savoir et sa profonde culture maritime, lui qui avait activement participé  en 2004 à l'exposition-publication du musée sur les Groisillons et la Marine marchande, mais aussi à de nombreux échanges entre les petits Alsaciens de Grussenheim et leurs camarades groisillons, autour du thème du sauvetage en mer, et qui avait contribué, avec humour et pédagogie, à animer les ateliers sur les donateurs réalisés avec le collège St Tudy au musée. Son portrait avec l'un des objets donnés par la Compagnie Océane en provenance du Kreiz est toujours visible dans la salle d'exposition temporaire du musée ( l'exposition sur les donateurs est prolongée jusqu'au 31 mars 2012).

 

A l'occasion du projet
«Une culture en partage: hommage aux donateurs » mené avec les élèves du collège St Tudy, en 2009.

 

 

 

 

 

 

La chaise, l'horloge et le ballon du Kreiz-er-Mor
choisie par les collégiens

© CLG
Cliquer sur le lien ou sur la photo

Témoignages directs précédents

Marius Le Bulze raconte sa vie de mousse
Les biscuits de mer par Jacqueline Cabanel-Thoraval
La bouée culotte du Kreiz er Mor
cliquer
http://www.dailymotion.com/video/xcja6x_biscuits-de-mer-présentés-aux-élève_webcam

 

Jeu : L' objet insolite

 


Cliché © CLG

A quel objet peut bien appartenir cette partie photographiée ?



Ouvrages à découvrir

     
 

Les incroyables échanges

de Luc Braeuer, 40 ans, est avec son frère Marc le co-créateur du Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer
(www.grand-blockhaus.com) présentant les événements majeurs qui se sont déroulés dans la région de Saint- Nazaire de 1939 à 1945.

Il a publié quatorze ouvrages historiques sur ce secteur et celui de Lorient.

Grâce à l'action courageuse du responsable de la Croix Rouge Américaine Andrew Hogdges, qui a traversé 15 fois les lignes allemandes des Poches de Lorient et de Saint-Nazaire, 149 prisonniers alliés vont retrouver la liberté pendant l'hiver 1944. Ces échanges de combattants négociés localement entre les autorités allemandes et américaines sont un évènement unique de la Seconde Guerre mondiale. De longues recherches ont été nécessaires pour retrouver les témoins de cette aventure. Plus de 20 Américains, Britanniques et Français vous font partager leurs émouvants souvenirs : récits sur leur captivité, leurs tentatives d'évasion, leurs espoirs et leur joie lorsqu'ils apprennent leur future libération. Les rapports de ces prisonniers fantassins, tankistes, aviateurs et membres des forces spéciales apportent également un éclairage inédit sur les conditions de vie et l'organisation de ces Poches de l'Atlantique. Des photographies prises aujourd'hui sur les lieux de ces événements, du Magouer à Etel, des îles de Houat et de Groix jusqu'à Pornic, complètent cette exceptionnelle histoire humaine. Un ouvrage illustré par 230 photos, plans et documents.

Pour commande voir site : http://www.grand-blockhaus.com/lb.asp

     
  Denis Biget, dans son bel album riche en illustrations et superbement présenté par Liv'édition, retrace non seulement l'histoire mais aussi la vie des écoles de pêche et EAM. Bien entendu, il n'oublie pas l'école de pêche de Groix, la toute première à ouvrir, le 16 mai 1895, d'abord dans deux salles prêtées par l'école communale avant de s'établir à Port-Lay. Il transcrit aussi les souvenirs de certains anciens auprès desquels il avait enquêté, comme Théophile Tonnerre, ou le premier directeur adjoint d'EAM, Jean Gaillon, qui après avoir navigué au commerce s'est trouvé affecté à l'EAM de Groix en 1942 et y aménagea des ateliers avec les moyens de l'époque ( en volant du ciment à l'occupant) ...

 

---- © Association recherche hisorique Bretagne 14-18

Ouvrage de 446 pages (21x29,5) avec iconographie, glossaire, index géographique et riche bibliographie historique.
25 € + 5,50 € de port. - Commander à Bretagne 14-18, Bel Horizon, 22330, Plessala. 02-96-26-12-10
rene.mi.richard@wanadoo.fr

Les élèves du collège St Tudy vous proposent un album photo des portraits qu'ils ont réalisés lors de l'atelier mené à l’écomusée de Groix l'écomusée.

Une série de 11 portraits de donateurs.

En vente 5 euros au collège St Tudy ou auprès de cath.legoff@hotmail.fr

Lexique bilingue illustré dont la base de départ est une recherche faite par le poète Jean-Pierre Calloch ( 1888-1917) à partir de 1906, et tout particulièrement en août 1913.

A l’occasion d’un travail collectif coordonné par M. l’Abbé Pierre Guillemot, autorité reconnue en matière de breton de Groix et Sylvie San Quirce, conservateur de musée, cette recherche a été enrichie et complétée avec des Groisillons bretonnants: Fidèle Tonnerre, Fernand Le Grel, Joseph Bidoc, Camille Paulichet.

En vente 18 € chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix - Frais d'envoi par La Poste 3,02 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

« L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France » de Denis Biget, docteur en ethnologie, conseiller principal d'éducation, chargé de cours à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest) et chercheur associé au CRBC (FRE 3055 du CNRS).

L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France ( 1895- 2007 )

4ème de couverture

Bien que les marins pêcheurs aient depuis longtemps acquis des savoirs et développé des techniques spécifiques, c'est en 1895 que sont créées les premières écoles d'enseignement professionnel des pêches maritimes dans le but d'apprendre aux pêcheurs à mieux exploiter les fonds marins mais aussi pour les faire entrer dans l'économie moderne et les nouvelles organisations de la profession. Les anciens savoirs et anciennes pratiques jugées archaïques devront laisser la place à la technologie de pointe et à un enseignement adapté.

En retraçant l'histoire de cet enseignement, l'auteur montre que l'école de pêche, comme tout système scolaire, est le produit d'un contexte social, économique et idéologique qui est parfois éloigné de simples considérations pédagogiques. Par ailleurs, l'interrogation demeure de savoir si le métier peut s'apprendre à l'école de pêche ou aujourd'hui, au Lycée professionnel maritime ou s'il s'apprend pour l'essentiel en mer, sur le bateau. Enseignants et pêcheurs se renvoient sans cesse l'interrogation sans vraiment donner de réponse.

Cette analyse historique et sociologique pose un certain nombre de questions à l'organisation de l'enseignement maritime d'hier comme d 'aujourd'hui et se veut une contribution à une anthropologie historique des populations littorales.

Il est disponible à la Librairie principale - île de Groix - au prix de 29 euros

 

Ouvrages disponibles auprès de la SAMG dont l'email est : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

© Musée de Groix

«Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île de Quiberon » et tout particulièrement la batterie du Bégo, la troisième dans l'ordre d'importance sur l'ensemble du Mur de l'Atlantique en France, et qui participait, comme les fameuses batteries du Grognon, au réseau des défenses de la base sous-marine de Lorient, est édité par un chercheur qui depuis plus de 20 ans travaille dans les archives françaises et allemandes. Il a publié également «Les fortifications du Mur de l'Atlantique à Belle-Ile ».

En vente 20 €- chèque à l'ordre de Jacques Tomine

" La Mer pour Mémoire" édité par Buhez, l'association des musées de société en Bretagne, sous la direction de Michel Lhour et Elisabeth Veyrat, archéologues de la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines, son propos est de retracer toute une histoire maritime du Grand Ouest atlantique, construction navale, vie à bord, réseaux économiques et guerre sur mer à travers 40 ans de recherches sous-marines .

En vente 30 € - chèque à l'ordre de Buhez

© Amis du Musée des Sables d'Olonne

Un bel album, numéro spécial de la revue 303, intitulé « Paul-Emile Pajot / Le Journal », publie sous une superbe présentation les plus belles pages de ce journal, où les Groisillons ne sont pas oubliés, comme par exemple les rescapés du Saint-Antoine de Padoue, ou les contacts pris par Pajot lors de son passage à Groix en 1901, en particulier avec son ami le peintre Jean Tonnerre, l'ensemble suivi par les articles de divers auteurs, dont Sylvie San Quirce, conservateur du musée de l'île.

24 € ( prix spécial pour les Groisillons)
chèque à l'ordre de l'association des Amis du musée des Sables d'Olonne.

Société des Amis du Musée de Groix - 4, Rue Jean-Pierre Calloch - 56590 GROIX

amisdumuseedegroix@hotmail.fr

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SAMG - Mercredi 11 Mai 2011