Lettre de la Société des Amis du musée de Groix

------------------------------------------------------------------------------------------------- 14 oct.nov.décembre 2010

Le musée de Groix est un des 1 310 musées de France

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La Société des Amis du Musée de Groix vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année.

Que l'année 2011 apporte à tous joie, sérénité, dynamisme et enthousiasme !

Samedi 11 décembre Lancement du HATOUP n° 2

HATOUP FÊTE LES THONIERS DE GROIX ET LEURS PRESTIGIEUSES REGATES

La revue Hatoup célèbre dans son nouveau numéro les thoniers de Groix et leurs fameuses régates dont les festivités sont restées encore bien vivantes dans la mémoire des Groisillons.

Cette nouvelle revue a été lancée lors d’une séance d’apéro-dédicace, présidée par Jacques Bihan, ouverte à tous au café Le Triskell, place du Leurhé, le samedi 11 décembre à 11h. Y ont participé les auteurs, Michel Perrin, Sylvie San Quirce, Annette Tonnerre et l’équipe qui l’a entourée, mais aussi les anciennes reines des thoniers, et de nombreux Groisillons qui ont apporté généreusement leur aide à cette édition en prêtant des photographies ( une quinzaine de prêteurs pour ce seul numéro) et en accordant des droits de reproduction.

 

L’article de l’historien Michel Perrin sur les constructeurs des bateaux de Groix de 1817 à 1980 fera la synthèse de plusieurs années de recherches sur des sources en bonne partie inédites.

Celui de Sylvie San Quirce, conservateur, sur les régates,  retrace l’ensemble de l’histoire de celles-ci, de 1875 à 1952, en interrogeant  le contexte de leurs origines mais aussi en mettant l’accent sur la période plus prestigieuse de 1933-1952.

Un troisième article « Reines et chars en fête : le feu d’artifice d’une société maritime qui célèbre ses derniers dundées » par Annette Tonnerre en équipe avec Sylvie San Quirce et des personnes sources, Marthe Guillaume, Jeanne Le Grel, et Annick Jarno,  s’attache à décrire l’ampleur des festivités qui accompagnèrent les dernières régates de thoniers, de 1946 à 1952,  à travers l’organisation sociale très représentative de la société insulaire de l’époque et de sa cohésion, depuis la composition  du comité des régates, directement issu des milieux maritimes, jusqu’à la fabrication des chars en différents lieux impliquant les ouvrières des conserveries, les élèves du cours ménager, les jeunes des écoles,  du patronage, de la troupe théâtrale des Blei Mor, de la JMC (jeunesse maritime chrétienne), mais aussi les jeunes marins présents sur l’île entre deux campagnes à la pêche ou au commerce ...

Une prise de conscience du patrimoine constitué par la culture insulaire commence à se manifester aussi à cette époque par la remise à l’honneur du costume groisillon ( prélude à la création du premier cercle celtique de Groix, avec l’aide de Polig Montjarret) et la référence à la figure tutélaire du poète Jean-Pierre Calloch.

Ce nouveau numéro de Hatoup vise, à travers l’étude des chantiers fournisseurs de la flotte thonière, mais aussi celle des régates des dundées de Groix et de leurs festivités, à apporter de nouveaux éléments sur les réseaux économiques et sociaux qui se sont tissés autour de ce qui fut longtemps la première flotte thonière française.

Ce numéro fait 108 pages, comportant outre les textes de nombreuses illustrations en noir et blanc, et une couverture en quadri. Il est vendu 18 € par la SAMG.

Cet ouvrage a reçu le soutien du conseil général, du conseil régional et de mécènes.

     
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Clichés de L. Rouillet et C. Le Goff

Une famille de Grussenheim de passage à l’écomusée retrouve
le Grussenheim-Alsace

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Clichés © CLG

M. Sutter est venu avec son épouse rendre visite à l’écomusée de l’île de Groix.

Il est membre de l’association des Amis d’Annette de Ratsamhausen, association historique de Grussenheim qui avait renoué le contact avec Groix à travers l’écomusée et l’histoire de son canot de sauvetage depuis plusieurs années. Il est par ailleurs l’un des pompiers bénévoles de Grussenheim depuis 43 ans ( dont 26 en tant que chef de corps, à présent comme capitaine).

Il avait également intégré l’équipe d’organisation des magnifiques célébrations du 60ème anniversaire de la Libération de Grussenheim, qui avait fait l’objet d’impressionnants défilés de matériel et véhicules d’époque, d’expositions ( auxquelles le musée avait participé au titre des photographies du baptême du Grussenheim-Alsace), projections de films, ainsi que d’émouvantes cérémonies, en compagnie de témoins de premier plan..

Depuis longtemps M. Sutter fait en outre partie de l’équipe des animateurs bénévoles du célèbre  écomusée de Haute-Alsace, avec lesquels il fait selon les saisons des démonstrations de fenaisons, moissons, et vendanges. Ce fut pour nous un plaisir de rencontrer un tel exemple de l’implication des Alsaciens dans la préservation de leur culture et de leur patrimoine.

A l' issu de la visite, nous leur avons proposé un petit tour de l'île : Locmaria, le Trou de l'enfer.

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- - Clichés © CLG

Le tablier et l’écharpe de reine de Marthe Guillaume-Even

L’écharpe montre bien l’évolution de la fête, puisque, encore en 1952, la mention «  Régates » y paraissait clairement, avant la fin de ces dernières, faute de dundées en nombre suffisant, et la transformation des régates de thoniers en fête des Blei Mor, du nom de l’un des groupes les plus actifs dans l’organisation des festivités et défilés de chars ( il avait pris le nom de plume de l’écrivain et poète Jean-Pierre Calloch, dans un contexte imprégné du renouveau de la culture bretonne), d’où l’appellation sur l’écharpe  de « reine des Blei Mor » succédant aux « reines des thoniers »des fameuses régates.

Ce superbe tablier en soie blanche peinte a été fait pour Marthe Guillaume-Even, élue en 1954 reine  lors du bal de la Trinité. De tels tabliers, préservés dans un si bel état de conservation, sont rares et précieux car les motifs peints passent souvent mal l’épreuve du temps, et méritent les plus grandes précautions.

Celui-ci a été fait par la grand-mère de Marthe, mais la peinture a été réalisée par Mme Raude-Guégan du Mené. La reine a choisi des pensées.

Marie Guégan, mariée à un Raude de Locmaria, habitait avec sa mère qu’elle aidait à tenir un café-épicerie en face de la chapelle du Mené. D’après les renseignements recueillis auprès de l’abbé Guillemot, la mère, Mme Le Borgne, veuve Guégan, avait une soeur mariée à M. Yvon « Lutteur », nom du dundée Lutteur dont le beau plan de voilure réalisé par le voilier Louis Le Joncour est actuellement présenté dans l’exposition «  Une culture en partage / Hommage aux donateurs ». Mme Le Borgne et sa soeur étaient d’origine gâvraise, comme le père de l’abbé Guillemot ( qui avait racheté la première maison qu’elles avaient occupée à M. Le Cam de Port-Louis) à une époque où le dynamisme de la flotte thonière groisillonne attirait une importante immigration des quatre coins de Bretagne.

Marie Guégan était connue à Groix pour ses talents d’artiste, elle peignait des tableaux, mais aussi des tabliers, à une époque où il était devenu relativement fréquent pour les tabliers de fête d’être peints. D’autres personnes aussi, à Groix et à Lorient, peignaient des tabliers pour des Groisillonnes, et l’écomusée souhaiterait recueillir davantage de renseignements à leur sujet, ainsi que sur les couturières de Groix autrefois.

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Clichés © CLG

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Solution du jeu de l' objet insolite de la lettre n° 13

C'est une partie de la décoration du balancier de l'horloge

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Clichés © CLG

Horloge mise en dépôt par Patrick Bihan, fabriquée par Chevassu de Lorient. Le musée accueillera volontiers toute documentation sur cette famille de commerçants qui est probablement la même que celle qui créa au début du XXème siècle les jardins Chevassu, qui ont été rachetés par la ville de Lorient.

© CLG

Cette horloge vient de la maison des parents et grands-parents de Patrick Bihan, rue Liaker à Locmaria.

Outre ce dépôt, Patrick Bihan fit également en 1990 toute une série de dons à l’écomusée, bien caractéristiques du cadre de vie quotidien des pêcheurs-agriculteurs de l’île, et dont une grande partie est visible à la maison – antenne de l’écomusée à Kerlard : brouette, auge à cochon,  plantoir à pommes de terre, charnier, civière à cochon, petit banc pour traire les vaches, croc à poisson, pot à lait caillé, lampe Pigeon, images pieuses, vaisselle et ustensiles divers...

Déjà son père Georges Bihan était en 1984 donateur du musée, auquel il avait remis le lit de coin à rouleaux de son grand-père, exposé à la maison de Kerlard, et datant de 1893 environ, ainsi qu’un bougeoir d’écurie et une touque à vin capitonnée de chanvre. Ce dernier a été récupéré sur une vieille drisse de pic du Saint-Clément ( construit en 1909 au chantier Guillaume du Palais d'après les renseignements aimablement communiqués par Michel Perrin, désarmé en 1936). Le tressage a été effectué vers 1947 à bord du dundée « Mon Rêve » construit en 1930 aux Sables au chantier Chauffeteau, LGX 3493 .

Clichés © CLG

 

Jeu : L' objet insolite

 

Cliché © CLG

Que peut être cet objet ?

RAPPEL : L'entrée du musée est gratuite pour les Groisillons d'octobre à mars.

Témoignage direct en vidéo --

La chaise, l'horloge et le ballon du Kreiz-er-Mor choisie par les collégiens

A l'occasion du projet
«Une culture en partage: hommage aux donateurs » mené avec les élèves du collège St Tudy, en 2009.

© CLG

Cliquer sur le lien ou sur la photo

Témoignages directs précédents

Marius Le Bulze raconte sa vie de mousse
Les biscuits de mer par Jacqueline Cabanel-Thoraval
La bouée culotte du Kreiz er Mor
cliquer
http://www.dailymotion.com/video/xcja6x_biscuits-de-mer-présentés-aux-élève_webcam

 


Ouvrages à découvrir

 

En vente 18 €

chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix

Frais d'envoi par La Poste 3,11 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

     
 

Les incroyables échanges

de Luc Braeuer, 40 ans, est avec son frère Marc le co-créateur du Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer
(www.grand-blockhaus.com) présentant les événements majeurs qui se sont déroulés dans la région de Saint- Nazaire de 1939 à 1945.

Il a publié quatorze ouvrages historiques sur ce secteur et celui de Lorient.

Grâce à l'action courageuse du responsable de la Croix Rouge Américaine Andrew Hogdges, qui a traversé 15 fois les lignes allemandes des Poches de Lorient et de Saint-Nazaire, 149 prisonniers alliés vont retrouver la liberté pendant l'hiver 1944. Ces échanges de combattants négociés localement entre les autorités allemandes et américaines sont un évènement unique de la Seconde Guerre mondiale. De longues recherches ont été nécessaires pour retrouver les témoins de cette aventure. Plus de 20 Américains, Britanniques et Français vous font partager leurs émouvants souvenirs : récits sur leur captivité, leurs tentatives d'évasion, leurs espoirs et leur joie lorsqu'ils apprennent leur future libération. Les rapports de ces prisonniers fantassins, tankistes, aviateurs et membres des forces spéciales apportent également un éclairage inédit sur les conditions de vie et l'organisation de ces Poches de l'Atlantique. Des photographies prises aujourd'hui sur les lieux de ces événements, du Magouer à Etel, des îles de Houat et de Groix jusqu'à Pornic, complètent cette exceptionnelle histoire humaine. Un ouvrage illustré par 230 photos, plans et documents.

Pour commande voir site : http://www.grand-blockhaus.com/lb.asp

     
  Denis Biget, dans son bel album riche en illustrations et superbement présenté par Liv'édition, retrace non seulement l'histoire mais aussi la vie des écoles de pêche et EAM. Bien entendu, il n'oublie pas l'école de pêche de Groix, la toute première à ouvrir, le 16 mai 1895, d'abord dans deux salles prêtées par l'école communale avant de s'établir à Port-Lay. Il transcrit aussi les souvenirs de certains anciens auprès desquels il avait enquêté, comme Théophile Tonnerre, ou le premier directeur adjoint d'EAM, Jean Gaillon, qui après avoir navigué au commerce s'est trouvé affecté à l'EAM de Groix en 1942 et y aménagea des ateliers avec les moyens de l'époque ( en volant du ciment à l'occupant) ...

 

---- © Association recherche hisorique Bretagne 14-18

Ouvrage de 446 pages (21x29,5) avec iconographie, glossaire, index géographique et riche bibliographie historique.
25 € + 5,50 € de port. - Commander à Bretagne 14-18, Bel Horizon, 22330, Plessala. 02-96-26-12-10
rene.mi.richard@wanadoo.fr

Les élèves du collège St Tudy vous proposent un album photo des portraits qu'ils ont réalisés lors de l'atelier mené à l’écomusée de Groix l'écomusée.

Une série de 11 portraits de donateurs.

En vente 5 euros au collège St Tudy ou auprès de cath.legoff@hotmail.fr

Lexique bilingue illustré dont la base de départ est une recherche faite par le poète Jean-Pierre Calloch ( 1888-1917) à partir de 1906, et tout particulièrement en août 1913.

A l’occasion d’un travail collectif coordonné par M. l’Abbé Pierre Guillemot, autorité reconnue en matière de breton de Groix et Sylvie San Quirce, conservateur de musée, cette recherche a été enrichie et complétée avec des Groisillons bretonnants: Fidèle Tonnerre, Fernand Le Grel, Joseph Bidoc, Camille Paulichet.

En vente 18 € chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix - Frais d'envoi par La Poste 3,02 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

« L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France » de Denis Biget, docteur en ethnologie, conseiller principal d'éducation, chargé de cours à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest) et chercheur associé au CRBC (FRE 3055 du CNRS).

L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France ( 1895- 2007 )

4ème de couverture

Bien que les marins pêcheurs aient depuis longtemps acquis des savoirs et développé des techniques spécifiques, c'est en 1895 que sont créées les premières écoles d'enseignement professionnel des pêches maritimes dans le but d'apprendre aux pêcheurs à mieux exploiter les fonds marins mais aussi pour les faire entrer dans l'économie moderne et les nouvelles organisations de la profession. Les anciens savoirs et anciennes pratiques jugées archaïques devront laisser la place à la technologie de pointe et à un enseignement adapté.

En retraçant l'histoire de cet enseignement, l'auteur montre que l'école de pêche, comme tout système scolaire, est le produit d'un contexte social, économique et idéologique qui est parfois éloigné de simples considérations pédagogiques. Par ailleurs, l'interrogation demeure de savoir si le métier peut s'apprendre à l'école de pêche ou aujourd'hui, au Lycée professionnel maritime ou s'il s'apprend pour l'essentiel en mer, sur le bateau. Enseignants et pêcheurs se renvoient sans cesse l'interrogation sans vraiment donner de réponse.

Cette analyse historique et sociologique pose un certain nombre de questions à l'organisation de l'enseignement maritime d'hier comme d 'aujourd'hui et se veut une contribution à une anthropologie historique des populations littorales.

Il est disponible à la Librairie principale - île de Groix - au prix de 29 euros

 

Ouvrages disponibles auprès de la SAMG dont l'email est : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

© Musée de Groix

«Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île de Quiberon » et tout particulièrement la batterie du Bégo, la troisième dans l'ordre d'importance sur l'ensemble du Mur de l'Atlantique en France, et qui participait, comme les fameuses batteries du Grognon, au réseau des défenses de la base sous-marine de Lorient, est édité par un chercheur qui depuis plus de 20 ans travaille dans les archives françaises et allemandes. Il a publié également «Les fortifications du Mur de l'Atlantique à Belle-Ile ».

En vente 20 €- chèque à l'ordre de Jacques Tomine

" La Mer pour Mémoire" édité par Buhez, l'association des musées de société en Bretagne, sous la direction de Michel Lhour et Elisabeth Veyrat, archéologues de la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines, son propos est de retracer toute une histoire maritime du Grand Ouest atlantique, construction navale, vie à bord, réseaux économiques et guerre sur mer à travers 40 ans de recherches sous-marines .

En vente 30 € - chèque à l'ordre de Buhez

© Amis du Musée des Sables d'Olonne

Un bel album, numéro spécial de la revue 303, intitulé « Paul-Emile Pajot / Le Journal », publie sous une superbe présentation les plus belles pages de ce journal, où les Groisillons ne sont pas oubliés, comme par exemple les rescapés du Saint-Antoine de Padoue, ou les contacts pris par Pajot lors de son passage à Groix en 1901, en particulier avec son ami le peintre Jean Tonnerre, l'ensemble suivi par les articles de divers auteurs, dont Sylvie San Quirce, conservateur du musée de l'île.

24 € ( prix spécial pour les Groisillons)
chèque à l'ordre de l'association des Amis du musée des Sables d'Olonne.

Société des Amis du Musée de Groix - 4, Rue Jean-Pierre Calloch - 56590 GROIX

amisdumuseedegroix@hotmail.fr

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SAMG - jeudi 23 Décembre 2010