Lettre de la Société des Amis du musée de Groix

------------------------------------------------------------------------------------------------- 06 Septembre - Octobre 2009

Le musée de Groix est un des 1 310 musées de France

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Né de la forme d’un cadre, l’idéogramme des musées
de France évoque, selon son créateur le graphiste Philippe Apeloig,
un espace architectural en plan clairement délimité mais ouvert :

un rectangle dessiné en pointillés discontinus entourant un "M".

Mercredi 14 octobre 15h à la salle du presbytère

Conférence de Michel Perrin

Les Groisillons et les pêcheries africaines

© ALG

Le Conseil général du Sénégal et le Gouvernement de l’Afrique occidentale française (AOF) avaient demandé en 1902-1903 la venue de missions en vue de développer les pêches.

Les missions dirigées par le zoologiste GRUVEL * entamèrent en 1905-1907 ces efforts de prospection. A cette époque, les seules pêcheries européennes de la côte étaient toujours celles des Canariens sur les côtes mauritaniennes (un traité codifiait les droits de pêche des Espagnols et des Français à partir de 1900 dans la baie du Lévrier).

Les scientifiques conclurent à la nécessité de créer de toutes pièces des pêcheries industrielles européennes pour développer la pêche. Les pêcheries indigènes étant jugées par GRUVEL impropres à l’exploitation commerciale et en outre incapables d’évoluer. Il fut question, dès 1906, de créer un port de pêche industrielle à Port-Etienne où seraient installées des unités de poisson séché et organisée la pêche langoustière.

Mais alors que l’Administration et les scientifiques pensaient à la grande pêche industrielle motorisée pour impulser l’exploitation des côtes africaines, ce sont des petits patrons-pêcheurs bretons, à bord de leurs dundees à voile, qui ont pris les devants.

Tout autant que les primes et encouragements à la pêche sur les côtes occidentales d’Afrique, délivrés à partir de 1909 et surtout 1911, c’est en effet la crise économique et sociale qui frappant les pêcheurs bretons est à l’origine de cette nouvelle phase.

Cette crise atteignant son sommet vers 1907 et découlant de deux facteurs essentiels : d’une part la concurrence impitoyable exercée par les armements de chalutiers à vapeur, à capitaux importants, sur les pêcheurs propriétaires de leurs bateaux ; d’autre part le dépeuplement, du fait de l’emploi de ces nouveaux armements des zones de pêche européennes et notamment de la sardine en Bretagne.

Les grands armements capitalistes renforcèrent leur emprise dans les principaux ports français et ne prêtèrent guère l’oreille à la propagande gouvernementale sur la pêche africaine. Ce sont au contraire les artisans de la mer pêcheurs voiliers traditionnels, dont l’avenir en France s’annonçait très sombre, qui tentèrent leur chance dans la pêche coloniale.

Les armateurs groisillons des dundées Guillaume Tell, Henriette et Faon partirent dès novembre 1911. Quatorze autres Groisillons les imitèrent en 1912, accompagnés par quatre Port-Louisiens et trois Etellois.

© Musée de Groix

En dépit de l’investissement humain et financier consenti, le résultat fut déplorable.

L’aventure du poisson séché ne fut pas le seul échec essuyé par les armateurs groisillons tentés de diversifier l’activité de leurs dundées. La pêche à la langouste leur parut également digne d’intérêt, mais sans plus de succès.

Il faudra attendre février 1953 pour que des pinasses thonières partent à la recherche du thon dans une zone étendue d’Agadir à Conakry, jusqu’en avril 1953; en 1955 et 1956, les « clippers » Belle Groisillonne et Ballerine, partent pour deux ans; le premier désarme définitivement à Dakar en 1963, le second en fait autant à Groix en 1960.

Aujourd'hui les Groisillons armateurs Carton-Calloch ont au Sénégal plusieurs bateaux qui pêchent principalement la crevette et emploient 200 personnes.

---- --- ---- © CLG

L'assistance à la conférence a été très participante et a pu apporter au conférencier quelques renseignements lui faisant défaut, faute d'archives officielles.

© CLG

 

* Albert GRUVEL (1870-1941) Abel Gruvel accepte de diriger une mission d'exploration maritime sur les côtes de Mauritanie en vue de l'implantation de pêcheries. La Mauritanie était à l'époque administrée par la France coloniale depuis le Sénégal.

La mission est engagée sous l'autorité du gouverneur Roume de St Louis mais sous l'impulsion de la société géographique et commerciale de Bordeaux. La recherche de nouvelles zones poissonneuses est liée à la faillite des pêcheries de Terre-Neuve dont les ressources halieutiques s' épuisent.

Cette mission est guidée autant par des intérêts scientifiques ( exploration de la faune et de la flore) que par des aspects économiques (évaluation des possibilités de développement d'une industrie halieutique) et des ambitions politiques (contrôle de territoires coloniaux). L'expédition vise à répondre à des questions pratiques telle que l'ampleur des ressources, les outillages de pêche, les techniques de conservation etc.

Don du jour

Etude préparatoire pour la croix de Jean-Pierre Calloch

UNE OEUVRE COLLECTIVE FINANCEE PAR UNE MOBILISATION MASSIVE

Nous sommes en période de fêtes de la Toussaint et de commémorations de l’armistice du 11 novembre ... le moment d’évoquer à nouveau le souvenir de Jean-Pierre Calloch, tué le 10 avril 1917 en pleine bataille de l’Aisne, et l’histoire de sa tombe, à travers la rubrique « Le don du jour », puisque des bois gravés, portraits du poète et deux études préparatoires à sa tombe, ont été donnés au musée et approuvés par la Commission Scientifique Régionale du 16 septembre dernier.

Ce don nous rappelle la mémoire de Jean-Pierre Calloch et celle de la Première Guerre Mondiale, mais aussi la fidélité de ses amis et de son entourage, qui soutinrent le succès de son oeuvre dans les années vingt.

Le but de l’oeuvre

---------- -- © Musée de Groix

Ces culs-de-lampe d’inspiration irlandaise, en deux versions, en bistre et en noir, sont datés de 1923. Ils ont servi d’étude préalable à celui gravé au centre de la croix élevée sur la tombe de J-P Callloch au cimetière de Groix (il est bien visible sur la photographie où la mère de Jean-Pierre Calloch prie devant sa tombe). C’est grâce à la souscription publique lancée par la revue Dihunamb que celle-ci fut érigée, après l’identification du corps du poète en mai 1923. Cette identification fut tardive, car c’est dans un lieu maintes fois bouleversé par les combats, le petit cimetière militaire de Cerizy, qu’il fut retrouvé grâce à sa plaque d’identité par un prêtre de la région après des recherches difficiles.

Le retentissement de l’oeuvre de Jean-Pierre Calloch et la large audience de la souscription Déjà en 1921, Pierre Mocaër avait lancé la première édition d’ Ar en Deùlin, le recueil que Jean-Pierre Calloch lui avait confié en partant à la guerre, au cas où il viendrait à disparaître. Pierre Mocaër l’avait accompagné d’une introduction de René Bazin et, en conclusion, du texte de sa dernière lettre, retrouvée sur son corps et datée du 10 avril, sur laquelle il n’avait pas eu le temps de mettre l’adresse :

Le retentissement de l’oeuvre de Jean-Pierre Calloch et la large audience de la souscription

Déjà en 1921, Pierre Mocaër avait lancé la première édition d’ Ar en Deùlin, le recueil que Jean-Pierre Calloch lui avait confié en partant à la guerre, au cas où il viendrait à disparaître. Pierre Mocaër l’avait accompagné d’une introduction de René Bazin et, en conclusion, du texte de sa dernière lettre, retrouvée sur son corps et datée du 10 avril, sur laquelle il n’avait pas eu le temps de mettre l’adresse :

« En plein bled dans un trou recouvert d’une tôle, sous le rideau d’acier des canonnades. Je vous écris sur mes genoux. Il fait grand froid, pluie et neige et nous ne pouvons pas faire de feu. C’est le pays de la misère et de la désolation ici. Aucun ravitaillement, à part le bout de boeuf et le quart de vin de l’Intendance, qui nous arrivent à des heures impossibles, la nuit (.... ). Nous devons attaquer sans délai. On ira puisqu’il le faut. Et ceci est un adieu peut-être ».

Dihunamb était dirigée par Loeiz Herrieu, un autre ami proche de Jean-Pierre Calloch. Ce dernier l’avait encouragé à lancer sa revue et lui avait trouvé à l’époque de nombreux abonnés. Dès le mois suivant l’identification du corps de Jean-Pierre Calloch, dans son numéro de juin 1923, Dihunamb annonce la découverte dans un article intitulé « Relegeu Bleimor ». Elle y parle du retour du corps à Groix et précise avec fierté qu’ayant fait connaître jadis les premiers poèmes de Jean-Pierre Calloch, elle a été choisie par ses proches pour lancer la souscription afin de lui construire un monument au cimetière de Groix. Cette souscription « Aveit bé Bleimor / Pour la tombe de Bleimor » remporta un beau succès, à travers toute la Bretagne, mais aussi aux quatre coins de France, et même au-delà, avec des dons venant du Maroc et du Pembrokeshire ( Sud-Ouest du Pays de Galles) ... Parmi les souscripteurs, le sous-secrétaire d’état puis ministre de la Marine Marchande Alphonse Rio, Monseigneur Duparc évêque de Quimper et du Léon, d’autres noms bien connus comme ceux de Théodore Botrel ou d’Anatole Le Braz, de nombreux écrivains et militants bretons, le père de l’artiste Xavier de Langlais, et bien sûr aussi nombre d’ecclésiastiques et bien d’autres anciens amis ... Naturellement, les Groisillons étaient représentés en force parmi les souscripteurs, et voici leurs noms, publiés par Dihunamb :

M.Hyacinthe Adam du Bourg, M. Jean Genevisse du Bourg,
Mme Aléno, M. Gildas Bihan, le Dr Romieux,
M. Le Joncour, M. Jean-Marie Kersaho de Port Tudy,
M. Pierre Tonnerre de Port Tudy, Mlle J. Romieux de Port Tudy,
M. Jean Romieux de Port Tudy, M. Hyacinthe Adam de Port Tudy,
Mme veuve Etesse et M. Gravelat de Port Tudy, Mme Morvan du Bourg,
M. Louis Corvest de Port Tudy, M. Yves Bernard de Port Tudy,
Mme Gaston-Gaboriaud de Port Tudy, Mlle J. Noël de Port Tudy,
les demoiselles Raude du Bourg, M. Orvoën du Bourg,
M. Charles Tristan du Bourg, Mme Yvon Camenen du Bourg,
M. Jégo-Camenen du Bourg, M. Pierre Quéré du Bourg,
M. Emile Bihan maire de Groix, Mme Marrec-Bihan,
Mme Friec de Port Tudy, Mme Kerihuel-Friec de Port Tudy,
M. J-M Raude de Port Tudy, M. Laurent-Bobinnec de Port Tudy,
Mme J Paul Le Dref de Port Tudy, M. Henri Calloch père de Port Tudy,
M. Yves Yvon du Bourg, Mme Jean Marrec du Bourg, M. Stéphant-Radoult du Bourg,
M. Louis Stéphant du Bourg, Mme Moisan du Bourg, Mlle Céline Camenen du Bourg,
M. Joseph Camenen du Bourg, Mlle Corvec du Bourg, Mlle Blanche Tessol du Bourg,
M. Hippolyte Gourron du Bourg, Mme Lessouarn du Bourg,
M. et Mme Armand Jégo, Mme Davigo, M. Gaboriau, Mme Roussin,
Mme Onfroy, M. Joseph Billès de Kermario, M. Perrotin administrateur de la Marine,
M. Adam Guérin, Mme Léon Jégo, Mme Calloc’h-Tristan.

La croix de Jean-Pierre Calloch, oeuvre collective d’inspiration interceltique

© CLG

Henri Huerre ( Saint-Servan 1882-Quintin 1972), l’auteur des bois gravés donnés par sa fille au musée, et qui connaissait l’artiste Jeanne Malivel, était capitaine dans l’armée du Rhin. Doublement ému par le souvenir de ce poète bien connu dans les milieux de la culture bretonne, tué près d’Urvillers un mardi de Pâques 1917, et dont la Prière du guetteur dans les tranchées avait été largement diffusée et admirée, il a ainsi participé à cette commémoration en faisant les études d’entrelacs irlandais. Il a également par ailleurs fait d’autres bois gravés, portraits du poète, également donnés au musée.

Il n’était pas le seul à avoir travaillé à l’érection de cette tombe:

D’après Léon Palaux, ( page 182 de sa biographie « Un barde breton / Jean-Pierre Calloch/ Bleimor/ Sa vie et ses oeuvres inédites 1888/1917, Quimper 1926 »), le cercle du Monde entourant les bras de la Croix est orné de motifs de broderies glaziks dessinés par Charles Louis, greffier du tribunal civil de Quimperlé et proche de la mouvance culturelle bretonne.

--------------- ------- © Musée de Groix

------------------------------------------------------------ mère de Jean-Pierre Calloch priant devant sa tombe

La tombe a été réalisée en granit de Nizon par le sculpteur Alexandre Le Quéré de Pont-Aven, qui avait également exécuté et orné les tombes d’autres bardes bretons, et qui est, d’après sa fille, le porte-drapeau sur la photographie de l’inauguration ci-jointe. Il s’était inspiré des croix de l’île écossaise d’Iona.

On a donc pour cette croix une inspiration à la fois irlandaise, écossaise et bretonne. En effet, le mouvement régionaliste breton avait déjà depuis longtemps des connotations interceltiques, très présentes au demeurant dans le manifeste de 1913 auquel avait participé Jean-Pierre Calloch.

D’après Léon Palaux, la hauteur de la croix, 1m 86, avait été calculée pour être l’équivalent de la taille de Jean-Pierre Calloch. Celle-ci a été inaugurée lors d’une grande cérémonie le 21 août 1924 au cimetière de Groix, à laquelle participèrent nombre de personnalités de la culture bretonne.

Jean-Pierre Calloch à l’écomusée

Depuis 1989, le musée a créé une vitrine consacrée à Jean-Pierre Calloch, écrivain natif de Groix et défenseur bien connu de la culture bretonne et de son authenticité, contre la folklorisation et ce qu’il appelait la « blaguologie » ( v. manifeste de 1913).

Des collections se sont progressivement constituées avec des dons comme ceux de la fille du docteur Palaux, l’un de ses proches amis, ainsi que d’un fils de Jean Frélaut, complétées par l’achat FRAM d’une série d’oeuvres de Xavier de Langlais.

Le musée conserve aussi des témoignages précieux de la postérité de Jean-Pierre Calloch : le drapeau d'un maquis des Côtes d'Armor qui fut dénommé Bleimor en son honneur, et où combattirent des descendants de ses cousins, et celui du premier cercle celtique de Groix, qui prit le nom de Jean-Pierre Calloch, au moment du renouveau de la culture bretonne des années cinquante."

Le musée dispose également d’une abondante documentation sur ce poète, et cette année a créé un cahier de visite pour les écoles jouant sur des renvois entre ses poèmes, les collections du musée ( celles sur Jean-Pierre Calloch, mais aussi sur la vie quotidienne à Groix autrefois) et la visite de sites sur le terrain. Avec l’aide de la nouvelle Société des Amis du Musée de Groix, il a été possible de lancer en juillet 2009 la publication du lexique maritime du breton de Groix collecté de 1906 à 1913 par Jean-Pierre Calloch et enrichi par les derniers bretonnants de naissance de l’île, personnes-sources à la mémoire irremplaçable.

A visiter le site internet consacré à Jean-Pierre Calloch réalisé par Catherine Le Goff en 2000 avec l'aimable concours de Sylvie San Quirce : http://calloch.jp.free.fr

© CLG

Solution du jeu de l' objet insolite de la lettre n° 6

C'est un rouleau de hissage des voiles

© Musée de Groix

Cet objet, donné au musée le 2 juin 2009, et approuvé par la Commission Scientifique Régionale du 16 septembre dernier, est le rouleau de hissage des voiles qui était installé à la fenêtre du grenier de Clément Tonnerre. En effet, le célèbre patron du dundée Mimosa, qui était également armateur ( il avait des parts dans le Charles-Maurice de 1930, l’André-Eugénie de 1932, le Tonnerre de 1932 et le Mimosa de 1935), et avait un café- ship-chandler, faisait réparer ses voiles l’hiver dans le grenier par son parrain, le voilier Clément Le Grel ( 1891-1955), qui travaillait déjà, semble-t-il, pour son père.

Clément Le Grel avait repris la voilerie de Job Cam vers 1920, qui était située au niveau de la cour de l’actuelle gendarmerie, avant que Louis Le Joncour ne rachète la voilerie et le café Raude en 1937. Il s’établit ensuite à proximité du Rouf et de l’actuel restaurant « Le thon bleu ».

Ce type de rouleau de hissage des voiles semblerait avoir été couramment utilisé autrefois dans les maisons d’armateurs, mais la plupart ont disparu ... Cependant, beaucoup de voiles en octobre étaient aussi amenées directement dans l’atelier et l’entrepôt de Clément Le Grel.

Clément Le Grel travaillait aussi pour nombre d’autres armateurs: il fournissait les voiles de plusieurs bateaux de la famille Romieux ( le Paul et Annie, l’Adolphe-Henri, le Noëlette-Jean ...), travaillait également pour Tudy Milloch, Caudal de Port-Lay, Joseph Guillaume de Clavezic, Henri Le Dref de Port Tudy, son cousin germain, Yves Tonnerre « Brume » pour l’Aréthuse, , Marcel Tonnerre « Brume », Joseph Yvon de Locmaria qui avait l’Amicale », Laurent Quéré de Kerlard ( il avait d’ailleurs une part dans le même bateau, le Charles Marc )...

C’est chez Clément Le Grel que Victor Tonnerre avait fait ses débuts d’apprenti voilier, avant de travailler pour Henri Calloch puis de se mettre à son compte.

La voilerie le Grel avait quatre ouvriers, puis trois les dernières années avant sa mort en 1955, et ensuite seulement deux, l’atelier fermant en 1957.

 

Jeu : L' objet insolite


---------------------------------------------- © Musée de Groix

 

A quoi pouvait bien servir cet objet ? - - - - Qui en avait l'usage ? -

 

Site internet à découvrir

 

L'institut national de l'audiovisuel ( INA)

Vous pourrez découvrir plusieurs reportages consacrés à l'île de Groix, dont celui en date du 25 Juin 1966, le plus ancien.

durée : 8 minutes 43

Plusieurs marins-pêcheurs embarquent à bord de l' Ile de Groix ce matin-là … les matelots de l'île de Groix … Mme Le Gurun au puits de Kerhoet … les familles de pêcheurs: M. et Mme Beven de Moustéro, Mathé Bonnec de Locmaria ... les filles dans la cour de l'école des Soeurs … Jeanine, Pascaline du Bar des Grands Sables... le Cercle Celtique ... le jardin de Mme Gravelat … le maire Joseph Puillon.

Cliquer sur le lien qui suit

http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/RXF01026125/l-ile-de-groix.fr.html

Si le lien ne fonctionnait pas vous pouvez vous rendre directement sur le site de l'ina : www.ina.fr

et saisir dans la fenêtre en haut à droite « ile de groix ».

Les videos consacrées à Groix y apparaissent.

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Ouvrages à découvrir

Lexique bilingue illustré dont la base de départ est une recherche faite par le poète Jean-Pierre Calloch ( 1888-1917) à partir de 1906, et tout particulièrement en août 1913.

A l’occasion d’un travail collectif coordonné par M. l’Abbé Pierre Guillemot, autorité reconnue en matière de breton de Groix et Sylvie San Quirce, conservateur de musée, cette recherche a été enrichie et complétée avec des Groisillons bretonnants: Fidèle Tonnerre, Fernand Le Grel, Joseph Bidoc, Camille Paulichet.

En vente 18 € chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix - Frais d'envoi par La Poste 3,02 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

« L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France » de Denis Biget, docteur en ethnologie, conseiller principal d'éducation, chargé de cours à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest) et chercheur associé au CRBC (FRE 3055 du CNRS).

L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France ( 1895- 2007 )

4ème de couverture

Bien que les marins pêcheurs aient depuis longtemps acquis des savoirs et développé des techniques spécifiques, c'est en 1895 que sont créées les premières écoles d'enseignement professionnel des pêches maritimes dans le but d'apprendre aux pêcheurs à mieux exploiter les fonds marins mais aussi pour les faire entrer dans l'économie moderne et les nouvelles organisations de la profession. Les anciens savoirs et anciennes pratiques jugées archaïques devront laisser la place à la technologie de pointe et à un enseignement adapté.

En retraçant l'histoire de cet enseignement, l'auteur montre que l'école de pêche, comme tout système scolaire, est le produit d'un contexte social, économique et idéologique qui est parfois éloigné de simples considérations pédagogiques. Par ailleurs, l'interrogation demeure de savoir si le métier peut s'apprendre à l'école de pêche ou aujourd'hui, au Lycée professionnel maritime ou s'il s'apprend pour l'essentiel en mer, sur le bateau. Enseignants et pêcheurs se renvoient sans cesse l'interrogation sans vraiment donner de réponse.

Cette analyse historique et sociologique pose un certain nombre de questions à l'organisation de l'enseignement maritime d'hier comme d 'aujourd'hui et se veut une contribution à une anthropologie historique des populations littorales.

Il est disponible à la Librairie principale - île de Groix - au prix de 29 euros

 

Ouvrages disponibles auprès de la SAMG dont l'email est : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

© Musée de Groix

«Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île de Quiberon » et tout particulièrement la batterie du Bégo, la troisième dans l'ordre d'importance sur l'ensemble du Mur de l'Atlantique en France, et qui participait, comme les fameuses batteries du Grognon, au réseau des défenses de la base sous-marine de Lorient, est édité par un chercheur qui depuis plus de 20 ans travaille dans les archives françaises et allemandes. Il a publié également «Les fortifications du Mur de l'Atlantique à Belle-Ile ».

En vente 20 €- chèque à l'ordre de Jacques Tomine

" La Mer pour Mémoire" édité par Buhez, l'association des musées de société en Bretagne, sous la direction de Michel Lhour et Elisabeth Veyrat, archéologues de la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines, son propos est de retracer toute une histoire maritime du Grand Ouest atlantique, construction navale, vie à bord, réseaux économiques et guerre sur mer à travers 40 ans de recherches sous-marines .

En vente 30 € - chèque à l'ordre de Buhez

© Amis du Musée des Sables d'Olonne

Un bel album, numéro spécial de la revue 303, intitulé « Paul-Emile Pajot / Le Journal », publie sous une superbe présentation les plus belles pages de ce journal, où les Groisillons ne sont pas oubliés, comme par exemple les rescapés du Saint-Antoine de Padoue, ou les contacts pris par Pajot lors de son passage à Groix en 1901, en particulier avec son ami le peintre Jean Tonnerre, l'ensemble suivi par les articles de divers auteurs, dont Sylvie San Quirce, conservateur du musée de l'île.

24 € ( prix spécial pour les Groisillons)
chèque à l'ordre de l'association des Amis du musée des Sables d'Olonne.

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