Lettre de la Société des Amis du musée de Groix

------------------------------------------------------------------------------------------------- 06 Septembre - Octobre 2009

Le musée de Groix est un des 1 310 musées de France

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Mercredi 16 septembre

Un ensemble important de donations au musée de la part de 15 donateurs et familles de donateurs a été approuvé par la Commission scientifique Régionale

En application de la nouvelle loi sur les musées a été mise en place pour tous les musées labellisés « Musées de France » une procédure de commission scientifique régionale qui se tient deux fois par an pour examiner tous les projets de dons et d’achats visant à enrichir les collections des musées.

En effet, quand un donateur, souhaitant préserver pour l’avenir des objets ou oeuvres faisant partie du patrimoine et de l’histoire de sa famille, pense à un musée, aux collections inaliénables de par son statut, le projet de don passe par différentes étapes: dialogue du conservateur avec le donateur et examen des objets pour voir ce qui correspond le mieux à la vocation du musée et aux sujets qu’il traite ou qu’il est désirable de traiter dans l’avenir, collecte de renseignements sur l’objet, son origine, son auteur éventuellement, sa datation de fabrication mais aussi sa période d’utilisation, examen des matériaux utilisés et de son état ... L’histoire familiale liée à l’objet ( outil, costume, etc ...) a souvent beaucoup d’importance et lui donne une grande partie de sa valeur et de sa représentativité, la mémoire du donateur ( ou de la donatrice) est donc très sollicitée.

Puis arrive la phase de préparation des dossiers aussi complets que possible pour la commission scientifique régionale, et, une fois acceptés, la phase d’inscription à l’inventaire à 18 colonnes utilisé par les Musées de France, ainsi que le traitement de l’objet si nécessaire, ou même une restauration ( comme dans le cas du beau plan de voilure du dundée Lutteur de 1911 transposé sur toile par Louis Le Joncour, donné au musée puis restauré en 2006 dans un laboratoire agréé par la Direction des Musées de France avec l’aide du Fonds Régional d’Aide à la Restauration et du Conseil Général du Morbihan).

- - - - -------- ----- --- ---- ----- - © Musée de Groix - clichés ALG

--------------Amidon de riz l'Ours Blanc ----------------- Horloge de quart du Kreiz
-------------pour l'entretien des coiffes ---------------(donation Cie Océane -CG56)
-------------(donation Baron-Marrec)

 

En septembre 2009, le musée a présenté les dossiers de 15 donations différentes qui ont été au préalable approuvées par les experts nationaux avant de recevoir l’approbation de la Commission Scientifique Régionale, qui a apprécié la qualité de la documentation rassemblée, la représentativité par rapport à la société groisillonne d’autrefois, la qualité, mais aussi parfois la rareté des collections présentées.

Les donateurs étaient les suivants ( par ordre alphabétique):

Jean Autret ( qui a travaillé à la conserverie Dandicole et Gaudin où se trouve actuellement le musée),
famille Baron-Marrec ( ensemble considérable composé principalement de costumes sur trois générations),
Dominique Frélaut ( série d’oeuvres de son père l’artiste Jean Frélaut réalisées à Groix en 1946 ),
Agnès Gauthey ( berceau et matériel de canot),
Louis-Charles Guéran ( rabot gravé en lettres pêchantes par son père Hubert),
Nicole Grüneberg ( « La côte sauvage »,1911, de son père Pierre Bertrand),
Marie-Claire Jacob ( série d’oeuvres d’Henri Huerre, son père,  sur Jean-Pierre Calloch et projet de décor pour sa tombe), Claude Morvan et son épouse ( éléments de costume du type utilisé pour la drague d’hiver),
la Compagnie Océane/ Conseil Général ( série d’objets provenant du Kreiz er Mor),
Michel Robba ( horloge de la conserverie Orvoën, et autres objets liés aux conserveries et à la pêche
Jean-Jacques Simon ( baratte fabriquée par son cousin Joseph Calloch de Kérampoulo),
Régis Stéphant ( tablier de mariage brodé à la main de 1910),
Annette Tonnerre ( torréfacteur de l’épicerie-café-mercerie de la Poste),
Emilienne Tonnerre ( matériel de pêche et d’entretien des bateaux principalement,  provenant de la maison de Clément Tonnerre),
Evrard Yvon ( collections concernant l’armement Jégo-Quéré à bord duquel ont navigué de nombreux Groisillons) , et son épouse, fille de Jean-Marie Yvon patron du Breiz Izel ( jumelles et souvenir de Sainte Anne du dundée Breiz Izel)

Certains de ces dons peuvent déjà être exposés. D’autres doivent attendre pour cela une rénovation et extension du musée ( par exemple la migration des Groisillons à Kéroman mériterait qu’un espace lui soit spécialement consacré, le transport de passagers aussi ...).
L’importance des dons en matière de costumes doit permettre de pouvoir un jour consacrer au costume groisillon et à son évolution toute la place qu’elle mérite, et dans de bonnes conditions. En effet, les textiles anciens craignant la lumière et ne devant pas être exposés plus de 4 mois tous les cinq ans, chaque catégorie de costume ( costume de deuil, costumes de mariage d’au moins trois époques-clé de l’évolution de celui-ci, costume de fête, des petits dimanches, de communion, de travail, etc ...) devra être représentée dans les collections du musée par au moins 15 exemplaires pour opérer une rotation des costumes sur les mêmes mannequins sans obérer l’avenir de ce patrimoine ... De même, les oeuvres sur papier, dessins, aquarelles, etc ..., également pour le même type de raison, devront être exposées aussi en rotation, sous un éclairage rénové pour être mieux contrôlé.

--- --- --- © Musée de Groix - clichés ALG

Tabliers de fête et ailette de béguin ( donation Baron-Marrec)

La préparation du projet scientifique et culturel du musée étant une priorité, en attendant de pouvoir effectuer les travaux nécessaires pour accueillir davantage de collections dans les meilleures conditions, ce sont des promesses de dons qui seront accueillies et formalisées par écrit de la part des éventuels donateurs, toujours en rassemblant le plus de documentation possible sur leur contexte, en attendant de pouvoir présenter de nouveaux dossiers à la Commission Scientifique Régionale, et, sur son approbation, une intégration définitive dans les collections.

Solution du jeu de l' objet insolite de la lettre n° 5

C'est un maillet de calfat

© Musée de Groix - cliché ALG

LE MAILLET de calfat d'Henri Yvon

L’objet mystérieux est en fait un maillet de calfat qui appartenait au charpentier
Henri Yvon
( 12 oct. 1897- 7 mai 1987)
.

Aimablement donné par sa famille au musée, il est exposé avec sa varlope au-dessus de la Petite Bébelle, l’un des canots appartenant au musée dont il est l’auteur, et qui était l’annexe du dundée Notre Dame de la Paix de 1932.

Ce charpentier eut une vie bien représentative de la fin de l’époque thonière et de la migration des Groisillons à Kéroman.

Henri Yvon dans son atelier de Kéroman, devant un canot en construction ( plus petit que le Kénavo),
tenant une varlope comme celle qui a été donnée au musée en même temps que le maillet.

Origines et formation Henri Yvon, dit « Jeb-Jeb », né à Groix le 12 octobre 1897, était le fils d’un patron de pêche, Joseph-Marie Yvon, né vers 1863, et d’Amélie Louise Calloch, cultivatrice demeurant au Bourg. Son surnom « Jeb-Jeb » signifiait « deux fois Joseph », puisque son grand-père et son père s’appelaient Joseph.

Il a commencé à naviguer en 1908 à bord du Tony, G 577, dundée construit en 1895 aux Sables d’Olonne, le bateau de son frère Joseph Yvon, puis en 1909-1910 à bord du Cormoran, G 868, construit à Belle-Ile en 1907, patron Joseph Mallet père, puis en 1911 à nouveau sur le Tony, dont son père était le patron, et en 1912 à bord du Dupuy de Lôme, G 863, construit en 1907 à Belle-Ile, patron Joseph Pogam.

De 1912 à août 1914, il est apprenti charpentier, peut-être chez Bobinec, si l’on tient compte d’un témoignage affirmant qu’avant de s’installer près du quai à Chichen il travaillait à proximité de la cour du voilier Henri Calloch. A partir de la fin août 1914, il pratique les petites pêches à bord du canot Lucien, G 760, jusqu’en mai 1915. A partir de juin 1915, il est embarqué sur le Pourquoi pas, G 1106, patron J. Stéphant, en alternance avec son travail d’apprenti charpentier les mois d’hiver.

Il serait intéressant pour le musée de pouvoir collecter ou reproduire des photographies des différents bateaux sur lesquels Henri Yvon a navigué, car la plupart ne sont pas bien représentés dans les collections de la photothèque.

Le 7 janvier 1916, il est levé pour le service comme matelot de troisième classe. Son signalement  est alors : taille 1m 68, cheveux châtain foncé, yeux bleus. Le 29 janvier 1916, il passe à Lorient le brevet provisoire de charpentier. Il est nommé charpentier de deuxième classe au 4ème dépôt. Du 25 mai au 28 octobre 1916, il est en campagne à bord du croiseur Cassard de Lorient dans les parages du Maroc. Fin 1916-début 1917, il est à l’hôpital de Casablanc : étant un excellent nageur, il avait plongé pour dégager le filin pris dans l’hélice d’un bateau, et s’était retrouvé atteint d’une pleurésie, pour laquelle on l’avait soigné avec des ventouses ...

Le 1er août 1918 il obtient à bord du croiseur Lavoisier de Rochefort, sur lequel il était embarqué du 11 avril au 10 octobre, toujours dans les mêmes parages, le brevet élémentaire de charpentier, ce qui lui permet désormais d’être charpentier de 1ère classe. On peut se demander s’il n’y a pas eu dans cette formation un lien ou un héritage en rapport avec l’école des Vermandois de Rochefort, à laquelle René Durand, qui connut bien les constructeurs sablais, attribuait en partie la qualité du travail de certains d’entre eux qui seraient passés par cette école qui a dû largement essaimer ... (v. actes du colloque «  Les Vendéens et la Mer », 2008, CVRH, article « Le rayonnement des chantiers sablais en Bretagne sud: le cas de l’île de Groix » par Sylvie San Quirce, p. 449).

Henri Yvon navigue ensuite dans les parages de la Syrie, toujours à bord du Lavoisier, puis est affecté au 3ème dépôt et devient quartier-maître charpentier en octobre 1919.

Après ces années dans la Marine Nationale qui ont probablement contribué aussi à sa formation, il est démobilisé le 7 janvier 1920, et retourne à Groix. Il s’établit alors à son compte, âgé de 22 ans, juste à côté du quai à Chichen qui sépare les deux bassins du port du Suet. Il fait des réparations sur les dundées, leur fournit des tangons, construit des annexes de thoniers et de petits canots de pêche côtière. Le 22 mai 1922, il épouse une fille de marin, Marguerite Magado, qui par la suite l’aidera dans son travail, faisant souvent les devis, les factures, réglant les fournisseurs, téléphonant pour les commandes ... En juillet 1927, il est devenu propriétaire du dundée Léon Gambetta, construit au Palais en 1906, acheté à La Rochelle, et il agrandit son atelier en 1928.

 

Interruption d’activités pendant la deuxième guerre

Durant l’Occupation, il avait été quelque temps instructeur à l’école de pêche de Port-Lay, ainsi que d’autres Groisillons qui échappaient ainsi au STO, puis réfugié entre Baud et Guéhenno, une région qu’il connaissait bien en raison des contacts avec ses fournisseurs en bois. Pendant ce temps il donnait un coup de main aux fermiers dans leur travail.

L’après-guerre à Port Tudy et la migration à Lorient

Après la deuxième guerre mondiale, il avait fait d’importants travaux à Port Tudy pour la transformation  des dundées thoniers en pinasses pour le chalut.

Il était lui-même armateur du thonier Anne-Marie-Madeleine, avec Pierre Mobé, le patron, ainsi que Nicolas Le Joncour, neveu du voilier Louis Le Joncour. Henri Yvon a fait lui-même les transformations de ce bateau, vers 1946-48. Malheureusement, l’Anne-Marie-Madeleine fit côte au bout d’un an ou deux. Il avait aussi travaillé déjà pour les pinasses de l’armement Tristan ( le Soazic, etc ...).

Pendant quelques années, il fit partie du conseil municipal dont le maire était le forgeron Francis Stéphant. Cependant, le travail à Groix se faisait rare pour les charpentiers, à part ceux qui se reconvertissaient en menuisiers, les dommages de guerre servant souvent à construire des maisons. De plus, son épouse décède le 23 septembre 1957, aussi sa fille réussit-elle à le persuader de venir s’établir à Lorient, où elle est déjà installée, avec son mari patron de pêche, issu de l’école de pêche de Port-Lay ( et lui-même fils d’un patron de pêche), qui commandait le Soazic, sur lequel son beau-père fera encore des réparations par la suite. Le Soazic, GX 4642, pinasse motorisée de 25m construite aux chantiers Tristan à Hennebont en 1949, alternait le thon l’été et le chalut l’hiver, et appartenait en partie à Firmin Tristan, et pour un quart à Joseph Néro, le père du beau-fils d’Henri Yvon.

Au port de pêche de Kéroman, Henri Yvon obtient un terrain sur le bassin pour 99 ans, moyennant un loyer annuel. Avec son permis de construire, il fait faire une partie des travaux par un maçon, tandis qu’il construit lui-même la charpente, le portail et le toit de son nouvel atelier. Il est désormais, à nouveau, voisin de Victor Tonnerre père, qui avait migré, comme lui, et qui fit en 1959 les voiles du Kénavo qu’il construisit, tandis que le charpentier Bonnec, qui avait été l’ouvrier d’Henri Yvon avant la guerre, s’était depuis longtemps installé à Lorient lui aussi, au moment de la migration des marins et patrons de pêche groisillons.

Henri Yvon, qui avait ramené son outillage de Groix (il avait, entre autres, une machine à dégrossir le bois), se constitue alors une clientèle grâce à son sérieux, sa rapidité d’exécution, et à ses prix raisonnables, tout en diffusant dans les petits ports des environs des cartes pour se faire de la publicité ( c’est cependant le bouche à oreille qui semble avoir été particulièrement efficace). Il prend deux ouvriers, et finalement jusqu’à trois. Sa clientèle était en partie groisillonne, avec la flotte motorisée de Firmin Tristan, les patrons groisillons de Kéroman, mais des armateurs de Gâvres, de Port-Louis, les propriétaires de petits côtiers de Lomener, et l’armement Lucas, s’adressaient également à lui.

Son travail

Henri Yvon allait choisir le bois des tangons dans les forêts des environs de Locminé, Baud, Guenin, appartenant à de grands propriétaires. Les tangons étaient dégrossis ensuite à l’herminette. Il y choisissait aussi le bois des béquilles des thoniers. Il avait également comme fournisseurs Le Touze à Lorient, qui l’emmenait en voiture pour ses prospections en forêt, et qui lui débitait le bois, ainsi qu’Elaust et Guttzet ( semble-t-il du côté de Lanester). Henri Yvon faisait beaucoup de réparations sur les dundées, tant qu’il était à Port Tudy, et devait travailler à marée basse souvent : il y restait jusqu’au dernier moment, et revenait à la nage. A Kéroman, il faisait surtout les grosses réparations à la suite des avaries de l’hiver. Il répondait à des adjudications, en faisant des devis, pour les diverses avaries, passerelles endommagées, pavois et annexes détériorés ... Pour les grosses réparations, il embauchait des ouvriers supplémentaires pour une ou deux semaines.

Il lui arrivait de faire du calfatage, avec de l’étoupe et du coaltar qu’il recevait en gros blocs dans de grandes barriques. Il détoronnait l’étoupe, et chauffait le coaltar dans de grands pots dont il attisait le feu.

Il lui arrivait aussi de faire des plans et des maquettes, qu’il rectifiait, et il avait ramené de Port Tudy ses gabarits, dont il s’est servi pour construire le Kénavo.

Il disposait d’un équipement pour ployer les membrures à la vapeur: il avait un tube où il faisait bouillir de l’eau, à l’aide duquel il chauffait le bois, puis ployait les membrures en les pointant provisoirement.

Il allait quotidiennement à pied de la rue Monistrol où il vivait jusqu’au port de pêche, en partant à 7h du matin, en faisant une pause d’environ une heure vers 12h15/12h30, et travaillait ensuite jusqu’à la nuit. En raison de l’interruption due à la guerre, il lui avait fallu pratiquer son métier au-delà de l’âge de la retraite pour rassembler tous les points nécessaires, et c’est la raison pour laquelle il avait déjà 62 ans quand il construisit le Kénavo, pour Adolphe Rialland dont le fils disait que « c’était un régal de le voir faire»  « il fallait le voir travailler, tout à l’oeil, sans une erreur, il savait se servir de l’herminette » …

L’activité d’Henri Yvon prit fin en 1964, et il alterna les séjours à Groix et chez ses filles, avant de terminer sa vie sur l’île, où il faisait partie de la chorale. Il s’éteignit le 7 mai 1987, après que le musée ait commencé à collecter ses bateaux ...

La Petite Bébelle après sa restauration en 2001, posée sur des bers sur mesure.

 

 

Jeu : L' objet insolite


---------------------------------------------- © Musée de Groix

 

A quoi pouvait bien servir cet objet ? - - - - Qui en avait l'usage ? -

 

Site internet à découvrir

 

L'institut national de l'audiovisuel ( INA)

Vous pourrez découvrir plusieurs reportages consacrés à l'île de Groix, dont celui en date du 25 Juin 1966, le plus ancien.

durée : 8 minutes 43

Plusieurs marins-pêcheurs embarquent à bord de l' Ile de Groix ce matin-là … les matelots de l'île de Groix … Mme Le Gurun au puits de Kerhoet … les familles de pêcheurs: M. et Mme Beven de Moustéro, Mathé Bonnec de Locmaria ... les filles dans la cour de l'école des Soeurs … Jeanine, Pascaline du Bar des Grands Sables... le Cercle Celtique ... le jardin de Mme Gravelat … le maire Joseph Puillon.

Cliquer sur le lien qui suit

http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/RXF01026125/l-ile-de-groix.fr.html

Si le lien ne fonctionnait pas vous pouvez vous rendre directement sur le site de l'ina : www.ina.fr

et saisir dans la fenêtre en haut à droite « ile de groix ».

Les videos consacrées à Groix y apparaissent.

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Ouvrages à découvrir

Lexique bilingue illustré dont la base de départ est une recherche faite par le poète Jean-Pierre Calloch ( 1888-1917) à partir de 1906, et tout particulièrement en août 1913.

A l’occasion d’un travail collectif coordonné par M. l’Abbé Pierre Guillemot, autorité reconnue en matière de breton de Groix et Sylvie San Quirce, conservateur de musée, cette recherche a été enrichie et complétée avec des Groisillons bretonnants: Fidèle Tonnerre, Fernand Le Grel, Joseph Bidoc, Camille Paulichet.

En vente 18 € chèque à l'ordre de Société des Amis du Musée de Groix - Frais d'envoi par La Poste 3,02 €

Ecrire à : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

« L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France » de Denis Biget, docteur en ethnologie, conseiller principal d'éducation, chargé de cours à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest) et chercheur associé au CRBC (FRE 3055 du CNRS).

L'enseignement professionnel des pêches maritimes en France ( 1895- 2007 )

4ème de couverture

Bien que les marins pêcheurs aient depuis longtemps acquis des savoirs et développé des techniques spécifiques, c'est en 1895 que sont créées les premières écoles d'enseignement professionnel des pêches maritimes dans le but d'apprendre aux pêcheurs à mieux exploiter les fonds marins mais aussi pour les faire entrer dans l'économie moderne et les nouvelles organisations de la profession. Les anciens savoirs et anciennes pratiques jugées archaïques devront laisser la place à la technologie de pointe et à un enseignement adapté.

En retraçant l'histoire de cet enseignement, l'auteur montre que l'école de pêche, comme tout système scolaire, est le produit d'un contexte social, économique et idéologique qui est parfois éloigné de simples considérations pédagogiques. Par ailleurs, l'interrogation demeure de savoir si le métier peut s'apprendre à l'école de pêche ou aujourd'hui, au Lycée professionnel maritime ou s'il s'apprend pour l'essentiel en mer, sur le bateau. Enseignants et pêcheurs se renvoient sans cesse l'interrogation sans vraiment donner de réponse.

Cette analyse historique et sociologique pose un certain nombre de questions à l'organisation de l'enseignement maritime d'hier comme d 'aujourd'hui et se veut une contribution à une anthropologie historique des populations littorales.

Il est disponible à la Librairie principale - île de Groix - au prix de 29 euros

 

Ouvrages disponibles auprès de la SAMG dont l'email est : amisdumuseedegroix@hotmail.fr

© Musée de Groix

«Le Mur de l'Atlantique dans la presqu'île de Quiberon » et tout particulièrement la batterie du Bégo, la troisième dans l'ordre d'importance sur l'ensemble du Mur de l'Atlantique en France, et qui participait, comme les fameuses batteries du Grognon, au réseau des défenses de la base sous-marine de Lorient, est édité par un chercheur qui depuis plus de 20 ans travaille dans les archives françaises et allemandes. Il a publié également «Les fortifications du Mur de l'Atlantique à Belle-Ile ».

En vente 20 €- chèque à l'ordre de Jacques Tomine

" La Mer pour Mémoire" édité par Buhez, l'association des musées de société en Bretagne, sous la direction de Michel Lhour et Elisabeth Veyrat, archéologues de la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines, son propos est de retracer toute une histoire maritime du Grand Ouest atlantique, construction navale, vie à bord, réseaux économiques et guerre sur mer à travers 40 ans de recherches sous-marines .

En vente 30 € - chèque à l'ordre de Buhez

© Amis du Musée des Sables d'Olonne

Un bel album, numéro spécial de la revue 303, intitulé « Paul-Emile Pajot / Le Journal », publie sous une superbe présentation les plus belles pages de ce journal, où les Groisillons ne sont pas oubliés, comme par exemple les rescapés du Saint-Antoine de Padoue, ou les contacts pris par Pajot lors de son passage à Groix en 1901, en particulier avec son ami le peintre Jean Tonnerre, l'ensemble suivi par les articles de divers auteurs, dont Sylvie San Quirce, conservateur du musée de l'île.

24 € ( prix spécial pour les Groisillons)
chèque à l'ordre de l'association des Amis du musée des Sables d'Olonne.

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